Légion royale canadienne de Maniwaki
Pas de nouveau bâtiment sans l’effort de la communauté et du gouvernement
Sans bâtiment depuis 2017 en raison des inondations vécues cette année-là et de la démolition de leur local situé en zone inondable, la Légion royale canadienne de Maniwaki continue néanmoins ses activités, mais n’entrevoit pas la reconstruction d’un local sans appui.

Le bâtiment de la Légion était situé au 136, rue du Souvenir à Maniwaki, près de la rivière Désert. Il a été démoli à cause de son emplacement en zone inondable.
La pandémie est venue fragiliser davantage l’organisation déjà sans toit, en lui occasionnant des pertes vu l’annulation de son souper annuel qui servait de collecte de fonds pour la Campagne du Coquelicot, explique Marc Begley, président de la Légion.
La vente de coquelicots n’a pu être possible en temps de pandémie, dans les commerces. Un autre obstacle pour la Légion de Maniwaki et ses vétérans.
À la fin 2020, le gouvernement du Canada a décidé de venir en aide aux quelque 1 400 légions à travers le Canada avec un programme d’urgence de 14 M$ afin d’aider celles à risque de fermer à cause de la COVID-19.
La Légion a décidé de ne pas déposer de demande au programme gouvernemental et d’utiliser ses propres fonds pour passer à travers la pandémie, explique le président.
Actuellement, la Légion assure son financement grâce à une indemnité reçue à la suite des inondations de 2017 et 2019. Ce montant lui permet de conserver un parc du Souvenir et une adresse à l’église Saint-Patrick de Maniwaki qui accueille l’organisation avec sa salle communautaire.
Marc Begley explique que les dépenses de l’organisation touchent l’entretien, les assurances et la pérennité du parc du Souvenir ainsi qu’un modeste loyer à l’église St-Patrick. Les intérêts courus sur son capital permettent à la Légion de couvrir ces dépenses. Le souper annuel ajouté à ce fonds permet notamment d’offrir une reconnaissance aux vétérans.
Le Fonds du Coquelicot auquel le public contribue chaque année est un revenu géré à part et permet d’aider tous les vétérans de la région qui pourraient être dans le besoin et leur démontrer une appréciation.
À quand un nouvel édifice?
La Légion et son comité confirment qu’ils ne risqueront pas d’investir leur capital dans un autre édifice tant qu’il n’y aura pas un effort communautaire et de tous les paliers de gouvernement.
Marc Begley rappelle que pour couvrir les frais de son édifice, la Légion ne pouvait pas compter sur des revenus de machines à poker comme le font les autres bars. La légion pouvait alors uniquement compter sur des revenus de location de salle. La compétition étant forte à Maniwaki dans ce domaine et une nouvelle salle étant construite au deuxième étage du Centre sportif Gino Odjick, l’organisation ne voit pas comment rendre durable un projet de construction de bâtiment pour la Légion.
Selon la Légion, un nouvel édifice exigerait un investissement majeur et un engagement de toute la communauté d’affaires, de tous les élus locaux et du public régional pour un plan viable à long terme. Le comité de bénévoles de la Légion se dit prêt à s’asseoir avec les intéressés pour développer un tel plan.
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