Marché fermier de Grand-Remous
D’un espace vacant à un espace vivant
Le Marché fermier de Grand-Remous ouvrira au public les vendredis du 2 juillet au 3 septembre, de 12h à 17h. La population de la Vallée-de-la-Gatineau, les villégiateurs et les touristes trouveront, à l’intersection de la Route 117 et du Chemin du Baskatong, des producteurs motivés et leurs produits locaux dans un lieu charmant et chaleureux.
De mignonnes maisonnettes en cèdre avec toiture de tôle rouge comme on en voit dans d’autres marchés au Québec viendront remplir le terrain vacant du 1421, Route 117, faisant de l’endroit un lieu privilégié pour s’approvisionner en produits du terroir.
Johanne Bonenfant, productrice et présidente de l’organisme qui s’est formé pour réaliser ce projet, parle de ce marché avec passion. Elle prête sa voix pour représenter les cinq producteurs qui ont joint leurs forces et ont réalisé ce projet soutenu par divers partenaires financiers.
« On veut rendre cela accessible aux producteurs et offrir nos produits dans ce secteur de la Vallée-de-la-Gatineau. » – Johanne Bonenfant
Loin de compétitionner les autres marchés de la région, celui de Grand-Remous rejoindra une clientèle tout autre, selon la présidente. Les gens circulant sur la 117 de Montréal à l’Abitibi, ainsi que tous les touristes qui se déplacent vers le réservoir Baskatong, sont dans la mire des organisateurs, tout autant que la population locale.
En fait, l’idée du marché est aussi d’offrir des produits à la population qui a vu brûler, par le passé, l’épicerie qui se trouvait au coin des mêmes artères, explique Johanne Bonenfant.
Produits locaux d’abord
Les maisonnettes auront une longue façade permettant à deux producteurs d’être dans le même espace tout en respectant les règles sanitaires. Elles sont au nombre de six. Il n’est pas exclu que des tentes viennent s’ajouter au projet au besoin, souligne Mme Bonenfant.
Pour débuter, les produits locaux de la Vallée-de-la-Gatineau seront en vente. Certains producteurs ne pouvant se libérer pour être sur place vendront leurs produits en les mettant en consignation au marché.
Seulement des produits complémentaires qui ne seraient pas produits dans la Vallée pourront se joindre au projet selon les prévisions actuelles, mentionne Johanne Bonenfant.
Et il y aura même possibilité d’ouverture plus longtemps, bien entendu. Comme elle a un baccalauréat en administration, Johanne Bonenfant vise toujours la rentabilité dans ses projets. À 100$ pour leur saison au marché, l’accessibilité est au rendez-vous pour les producteurs qui vendent parfois très peu les jours de pluie.
Présenté sous forme d’organisme sans but lucratif dûment enregistré, le Marché fermier de Grand-Remous est membre de l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ) et fait donc partie d’un réseau de plus de 135 marchés publics à travers la province.
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