Mise à niveau du barrage Mercier de Grand-Remous
Un projet « costaud » pour 2025 en vue
(Journaliste de l’Initiative de journalisme local) En juin 2021, Hydro-Québec a entrepris des travaux de mise à niveau au barrage Mercier de Grand-Remous. Ceux-ci mèneront à un projet plus gros en 2025 qui permettra même aux motoneiges et véhicules tout terrain d’y circuler.
Certains travaux de mise à niveau sont en cours au barrage Mercier qui a été construit entre 1924 à 1927. Étant donné l’âge du barrage d’abord construit pour la création du réservoir Baskatong, la maintenance est de mise sur cette structure, explique Alain Paquette, conseiller aux relations avec le milieu chez Hydro-Québec.
Hydro-Québec a récemment amorcé certains travaux de mise à niveau qui visent à assurer l’étanchéité de l’ancienne passe à billes et à réparer la structure des treuils, peut-on lire dans un communiqué de presse émis par Hydro-Québec le 3 juin 2021.
Des plongeurs ramasseront aussi des résidus de bois accumulés à l’entrée des prises d’eau des groupes turbine-alternateur. Les travaux de réfection effectués majoritairement au-dessus de la surface de l’eau se poursuivront jusqu’à l’automne 2021.
Projet d’envergure à compter de 2025
Hydro-Québec réalise présentement des études techniques pour préciser et évaluer différents scénarios concernant de plus importants travaux sur le barrage Mercier. Actuellement, ces travaux sont dans la visée d’Hydro-Québec pour 2025. Ils toucheraient le pont, la structure et les piliers du barrage. La société d’État désire aussi réaliser un élargissement du tablier du barrage afin d’y créer un lien interrives qui permettra aux motoneiges et aux véhicules tout-terrain d’y circuler.
« Il n’y a pas tant de barrages au Québec qui permettent l’accès à des véhicules pour circulation. » – Alain Paquette
Le barrage Paugan de la Vallée-de-la-Gatineau fait partie des rares barrages qui permettent la circulation de véhicules, nomme le conseiller d’Hydro-Québec. « Il faut voir comme un privilège le fait d’y circuler », mentionne Alain Paquette en ajoutant que les enjeux de sécurité doivent être évalués dans un tel projet de circulation sur un barrage hydro-électrique.
Alain Paquette souligne qu’il a eu plusieurs échanges avec la préfète de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau, Chantal Lamarche, qui ont porté sur l’importance de l’économie dans la région. Il confirme qu’Hydro-Québec est sensible à cet enjeu et que pour eux, il est important de travailler avec les régions. « La communauté demande ce lien depuis longtemps, car il y a beaucoup de pourvoiries dans le coin. »
Ce lien interrives est donc désiré « de tout cœur » par Hydro-Québec qui veut soutenir le milieu, souligne Alain Paquette. Les études viendront dire comment réaliser ce lien interrives et ne sont pas réalisées pour confirmer ou non les possibilités de le faire, explique Alain Paquette. L’échéancier et les coûts des travaux sont présentement à l’étude, ces données seront transmises par Hydro-Québec ultérieurement.
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