Situation de l’immobilier dans la Vallée-de-la-Gatineau
Le triste sort des gens de la place
Ils arrivent encore à se loger, mais de plus en plus difficilement semble-t-il. Les résidents de la Vallée-de-la-Gatineau subiraient les conséquences de la « folie » qui règne dans l’immobilier et on ne parle pas seulement des bords de l’eau.
Les courtiers immobiliers de l’Outaouais à qui ˂@Ri˃L’info˂@$p˃ a posé la question sont unanimes: il existe une guerre de prix dans le marché immobilier en ce moment. C’est l’exode de la ville vers la campagne, explique Stéphanie Gauvin, courtière immobilière. Ses propos sont appuyés par Nick Chénier, lui aussi courtier.
Que ce soit pour venir y faire du télétravail ou pour faire un bon coup en vendant leur maison en ville et en achetant moins cher en région, les gens sont attirés par la Vallée-de-la-Gatineau et ce n’est pas sans conséquence pour les locaux qui cherchent à se loger.
« Même en offrant le prix demandé, des résidents de la région se font couper l’herbe sous le pied par des gens plus riches venus, parfois, d’aussi loin que Québec ou même Toronto. » – François Lafrenière, courtier immobilier dans la Vallée-de-la-Gatineau
Les bords de l’eau sont si prisés que le courtier dit refuser des visites. Les chalets se vendent en deux ou quatre jours et seuls ceux qui sont bien préparés, ont le financement et se déplacent rapidement, ont des chances d’y accéder.
La transformation rapide du marché a de bons et de mauvais côtés. François Lafrenière explique qu’il trouve difficile de devoir faire un heureux et deux malheureux à chaque vente. Il préfère être le porteur de bonne nouvelle. Le fait que les gens de l’extérieur viennent « gonfler à l’hélium », le marché de la région le questionne. Qu’arrivera-t-il dans le futur? Avec la pénurie de loyers et de maisons qui se vit actuellement, faudra-t-il que les milieux développent autre chose? Des immeubles à appartement peut-être? Le courtier parvient tout de même à trouver des domiciles aux nouveaux dans la région. En exemple, il cite une nouvelle cohorte de policiers arrivée dernièrement qui a trouvé un pied à terre dans la région.
Malgré la demande grandissante pour la campagne, les propriétés mises en vente, pour leur part, n’augmentent pas explique François Lafrenière. L’an dernier, les quatre agents principaux qui couvrent la Vallée-de-la-Gatineau avaient environ 100 inscriptions d’affichées à pareille date alors qu’actuellement, ils n’en ont qu’environ 30. Sur ce nombre, certaines propriétés ont déjà des offres d’achat.
Sans pouvoir fournir de données pour Maniwaki, M. Lafrenière explique que dans la ville voisine de Mont-Laurier dans les Hautes-Laurentides, à un an d’écart, la même maison a augmenté de 50 000$. Rien pour aider les gens des régions, dont le salaire est bas ou moyen, à rivaliser pour avoir un toit sur la tête.
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