Dossier de la SOPFEU-base de Maniwaki
La menace d’une deuxième mobilisation plane
Un mois après une mobilisation citoyenne regroupant près de 500 voitures et 850 individus, les élus de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau et les membres du Comité d’urgence SOPFEU – base de Maniwaki ont présenté une mise à jour des démarches réalisées depuis lors d’un point de presse virtuel, le 29 avril 2021.
Lors de ce point de presse suivi par une cinquantaine de participants, dont des élus de l’Outaouais et des Laurentides, il a été indiqué que quatre rencontres ont été organisées avec le président du conseil d’administration de la SOPFEU, Pierre Cormier. À ce jour, les élus et le Comité d’urgence sont toujours dans l’attente d’engagement formel.
Quatre grandes demandes sont faites à la SOPFEU:
- reconnaître l’importance de la base située à Maniwaki et y préserver une direction générale;
- obtenir la reconnaissance que Maniwaki soit désignée entrepôt provincial et national des équipements;
- préserver le centre régional de lutte (CRL) dans son intégralité à la base de Maniwaki;
- poursuivre le développement continu.
Le 4 mai, une rencontre est prévue et le comité d’urgence souhaite que le conseil d’administration de la SOPFEU réponde favorablement à ces demandes. Advenant le cas contraire, une autre mobilisation est prévue, cette fois en dehors de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau.
« S’il faut aller jusqu’à François Legault, on ira. » – Chantal Lamarche
Rappelons que lors de la mobilisation du 1er avril, la préfète avait sorti l’article de la loi 82 qui stipule que le gouvernement a le droit et le devoir d’intervenir sur l’utilisation efficace de fonds publics.
Réactions à la SOPFEU
Stéphane Caron, coordonnateur à la prévention et aux communications à la SOPFEU a fait savoir à L’info que la SOPFEU ne commentera pas davantage ce dossier pour le moment et se consacrera plutôt à sa saison de feux, qui est déjà bien amorcée. Malgré ce qui précède, mentionne Stéphane Caron, les autorités de la SOPFEU continuent d’avoir des rencontres et des échanges avec les représentants locaux et régionaux de la Vallée-de-la-Gatineau.
Pour l’instant, M. Caron souligne que la position de la SOPFEU est bien résumée dans le communiqué diffusé le 22 mars dernier et invite les gens à s’y référer. Ce communiqué stipulait, entre autres, que les bases de Maniwaki et Mont-Tremblant étaient là pour rester, que la réorganisation administrative n’entrainerait pas de mise à pied. Lors du point de presse du 29 avril, Chantal Lamarche, préfète de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau, a rappelé que le poste de direction à la base de Maniwaki était déjà « sorti » depuis mars 2021.
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