Des Anishinabe victimes de racisme, dénonce Dylan Whiteduck

Publié le 19 avril 2021 par Hélène Desgranges

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Hélène Desgranges

Journaliste | hdesgranges@inmedias.ca

Le 14 avril dernier, la mairesse de la Ville de Maniwaki, Francine Fortin, ainsi que le chef du Conseil de bande de Kitigan Zibi Anishinabeg, Dylan Whiteduck, ont uni leurs voix afin de demander à la population un effort collectif pour freiner la propagation de la COVID-19, et ce, dans le respect de chaque individu.

Des Anishinabe victimes de racisme

C’est un rappel au respect qu’ont désiré faire les deux élus des communautés voisines en cette période où les cas de COVID-19 et de variants touchent Maniwaki et Kitigan Zibi Anishinabeg. Respect des règles sanitaires, mais aussi respect entre les individus.

Alors que Dylan Whiteduck souligne que personne n’a demandé à contracter le virus, la mairesse de Maniwaki ajoute qu’elle comprend que c’est difficile pour tout le monde.

Questionnée sur le sujet du racisme en temps de pandémie, la Ville de Maniwaki n’avait pas répondu aux questions de L’info au moment d’écrire ces lignes. Pour sa part, Dylan Whiteduck affirme que des gens de sa communauté ont été victimes de discrimination et de racisme depuis le début de la pandémie lorsqu’ils magasinent ou accèdent à des services.

« Nous devons travailler tous ensemble contre cette pandémie, pas dénigrer les autres. Gardez vos commentaires pour vous-mêmes, nous n’avons que 18 cas, ce n’est pas la fin du monde. » – Dylan Whiteduck

Rapelons que depuis le début de la pandémie, Kitigan Zibi a compté 27 cas de personnes infectées. D’autres municipalités de la Vallée-de-la-Gatineau démontrent un bilan similaire ou au-delà de celui de la communauté autochtone voisine de Maniwaki. Bouchette en compte 26, Déléage 44, Messines 67, Gracefield 104 et Maniwaki 113. En contrepartie, Cayamant, Denohlm et Lac-Rapide en comptent encore moins de cinq.

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