Chasse à l’orignal dans la réserve faunique La Vérendrye
Un accord de principe trouvé entre Québec et les chefs anishinabe
On ne connaîtra pas les détails de l’accord final avant le 15 avril, mais le gouvernement du Québec a annoncé le 2 avril qu’un accord de principe avait été trouvé avec les chefs anishinabe au sujet de la chasse à l’orignal dans la réserve faunique La Vérendrye, objet de vives tensions depuis deux ans.
En effet, il faut encore que les chefs consultent les communautés anishinabe sur les modalités de cet accord.
« Personne ne souhaite revivre la situation de l’automne dernier, et je crois que tout le monde est soulagé de voir que la tension baisse et que des solutions arrivent. J’ai espoir que cet accord nous mènera à une entente de collaboration et de respect mutuel entre le gouvernement du Québec et les communautés autochtones de la région », a indiqué par voie de communiqué Ian Lafrenière, ministre responsable des Affaires autochtones.
De son côté, la Grande cheffe du Conseil tribal de la nation algonquine Anishinabeg, Verna Polson, a expliqué que des détails devaient encore être réglés pour un accord final, mais que le tout était « sur la bonne voie ».
Deux automnes de tensions
Rappelons que des négociations sont en cours depuis l’automne dernier, lorsque des manifestants anishinabe ont bloqué l’accès à la réserve faunique aux chasseurs à l’orignal. La Sûreté du Québec avait été déployée pour éviter les débordements, mais des incidents avaient éclaté en bordure et au beau milieu de cet immense territoire. La ministre responsable des Affaires autochtones à l’époque, Sylvie D’Amours, avait ensuite été remplacée par M. Lafrenière.
Les négociations en cours ont pour but d’« assurer la paix sociale et la préservation de la ressource ».
L’accord en question concerne les mesures « intérimaires » à mettre en œuvre pour encadrer les activités de chasse dans la réserve faunique pour les prochaines années, en vue d’en arriver à « une solution permanente ».
Québec et les chefs anishinabe semblent s’entendre sur plusieurs points selon le gouvernement:
les modalités de la chasse sportive;
l’acquisition et le partage de connaissances sur l’état de la population d’orignaux;
la sensibilisation à la préservation de la ressource;
la formation sur la situation de l’orignal.
« Le processus s’échelonnera sur quatre ans et débutera par un moratoire qui permettra de bien évaluer l’état de la situation de l’orignal par le biais d’études effectuées d’un commun accord. Un retour aux normes actuelles serait atteint à la quatrième année, soit en 2024, en fonction des résultats des études », informe le gouvernement.
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