Projet pédagogique en science et technologie
Des élèves du Pavillon Sainte-Croix fabriquent des roches
Réaliser une recette en classe, observer la nature ou tenter une expérience scientifique sont des activités dont les enfants peuvent témoigner. Mais, combien sont ceux qui peuvent se vanter d’avoir fabriqué des roches? William, Lyam, Alec et Sinley le peuvent maintenant et autant pour eux que pour les autres élèves de leurs classes et leurs enseignantes, le projet était une première. Ils ont fait partie d’un projet pilote déployé à travers le Québec.
C’est en remplaçant une conseillère pédagogique du Centre de services scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais que Caryne Cyr a eu vent du projet pilote que voulait mettre en place, dans quelques écoles du Québec, le ministère de l’Éducation. Un an plus tard, remettant l’idée entre les mains de la conseillère qu’elle remplaçait, le Pavillon Sainte-Croix où Caryne Cyr enseigne a pu recevoir ce projet original qui visait à faire vivre la démarche d’investigation scientifique aux élèves de 2e cycle. Cela leur a permis, entre autres, de rencontrer un géologue et de développer, pour certains, un nouvel intérêt.
« J’ai regardé et essayé de refaire des roches. » – Alec, élève ayant participé au projet
Les enseignantes dont les élèves ont participé au projet pilote, Caryne Cyr et Vicky Roy, confirment que l’intérêt des jeunes était au rendez-vous. Lorsqu’ils ont eu la chance de parler à un géologue en rencontre virtuelle, ils avaient beaucoup de questions.
Fabriquer des roches? Facile!
Le projet nommé « Les roches sous nos pieds » s’est déroulé entre septembre et décembre 2020 avec les élèves du deuxième cycle du Pavillon Sainte-Croix de Messines. Ces élèves ont donc environ 8 à 10 ans.
Les différentes étapes du projet contenaient des activités telles qu’une randonnée sensorielle qui a permis aux élèves de savoir ce qu’était un bon chercheur et une sortie sur la piste cyclable de Messines qui a permis aux enfants de collecter des échantillons du sol pour ensuite les observer minutieusement et les classer.
« Ce que j’ai le plus aimé, c’est de fabriquer des roches. » – William, participant au projet
Mais avec quoi fabrique-t-on une roche? La surprise est normale. Il faut des ingrédients comme de l’avoine, du chocolat, des billes, du riz, des guimauves. Même les enseignantes qui ont fourni les ingrédients semblent s’être prises aux jeu de vouloir recommencer. Et autant filles que garçons ont été emballés par la modélisation d’une roche, confirme Sinley, participante au projet.
Des géologues généreux
Étant donné les limites qu’entraine la pandémie, les enseignantes sont allées seules à la carrière, accompagnées d’un géologue de l’Outaouais référé par le projet. Même si c’est un autre géologue nommé par le ministère qui a rencontré virtuellement les enfants, celui de Gatineau s’est dit ouvert à faire la rencontre des enfants. Les enseignantes l’ont trouvé si gentil et passionné qu’elles ne ferment pas la porte pour un projet avec lui éventuellement.
D’ailleurs, comme elles ont reçu tout le matériel pour accomplir l’activité, elles pourraient le refaire avec d’autres élèves dans le futur. Même entre enseignants du Québec qui accomplissaient le projet en même temps, les échanges ont été agréables, précisent les deux enseignantes de la Vallée-de-la-Gatineau. Échange de photos, suggestions de modifications au projet ont été au menu des discussions entre professionnels de l’enseignement qui participaient au projet pilote.
« Mon oncle est géologue et j’en ai parlé avec lui, j’ai plus appris sur son métier » – Lyam, participant au projet
Le projet clef en main a donné envie aux enseignantes d’aller plus loin et les enfants ont donc pu rencontrer un vulcanologue pour découvrir d’autres types de roches et un métier moins accessible dans la région.
Est-ce que le projet reviendra? Les deux enseignantes croient que le bilan positif du projet pilote permettra une suite. Gageons qu’elles ne regarderont plus leur gruau de la même façon dans l’avenir!
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