Logements pour aînés à Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau
Les locataires auront leurs clefs à l’automne 2021
Le sujet des logements pour aînés à Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau est sur les lèvres depuis environ dix ans. Le maire Rock Carpentier et la bénévole Agathe Quévillon, qui a cru au projet depuis le début, expliquent tous deux le projet en débutant par : « C’est une longue histoire »! Cette histoire aura une fin heureuse dès l’automne 2021.
Depuis 2011, la Coopérative de solidarité du Vieux-Cocher de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau a été mise sur pied avec l’objectif d’offrir du logement qui serait adapté aux besoins de la population vieillissante de l’endroit.
Puisqu’un appel d’offres lancé s’est soldé par l’embauche d’un entrepreneur dans les dernières semaines, les travaux devraient se terminer l’automne prochain. La coopérative en est présentement à la signature d’ententes, mais le déboisement et la préparation du site choisi sont en cours.
Rappel de la longue histoire
Au départ, le projet se voulait un moyen de reconvertir l’église du village, afin d’en conserver le patrimoine bien vivant en y joignant une fonction locative pour aînés. Bien des scénarios ont été envisagés pour desservir tous les types de clientèle, même celles qui auraient besoin de soins et d’assistance.
Si le projet fut si long à aboutir, c’est qu’une fois les études de faisabilité réalisées et les options étudiées par la coop de solidarité, l’idée de reconvertir l’église dut être abandonnée, car trop coûteuse. Même scénario pour l’idée d’accueillir des locataires ayant plus de besoins. Les unités locatives seront offertes uniquement aux aînés autonomes à cause de plusieurs contraintes.
Construire dans le boisé
Portant son regard derrière l’église, ceux qui croyaient et croient toujours au projet ont réalisé que l’endroit boisé derrière l’édifice religieux serait tout approprié pour les logements. Les dimensions de ce dernier pourraient recevoir neuf unités de logement, soit sept unités d’une chambre et deux unités de deux chambres. On y retrouverait aussi cuisine, salon et petit espace de rangement, sans oublier des balcons. L’équipe de coopérant avait alors la vision de 18 personnes bien installées sur leur balcon pouvant regarder le lever du soleil. Entre le stationnement de l’église et le champ de balle, le plan se clarifiait.
Le groupe de rêveurs voyait leur vision devenir réalité, mais la recherche de financement et autres aléas qui entourent toujours des projets d’une telle envergure ont aussi ralenti le processus. Agathe Quévillon souligne cependant avec fierté que le conseil d’administration de départ est toujours en place, même si certains ont depuis atteint un âge vénérable. Un chargé de projets local est maintenant en poste.
Le groupe de coopérant a finalement obtenu l’autorisation d’engager un chargé de projet local qui ferait le lien avec la SHQ et depuis, l’évolution du projet est plus fluide.
Sur les quatre propositions reçues début novembre 2020 suite à l’appel d’offres de la Coopérative, celle qui fut retenue permettra, à moindre coût, d’ouvrir les portes aux locataires dès l’automne 2021. Le financement du projet est ficelé.
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