Originaire de Déléage
Le désir de changer le monde de Mélanie Bourassa Forcier inspire et étonne
Originaire de Déléage, elle a fréquenté l’école primaire Sacré-Cœur puis la Cité étudiante de Gatineau avant de partir étudier à Mont-Laurier puis Ottawa. Passant par Londres et Paris pour y accomplir des maitrises, Mélanie Bourassa Forcier se voit aujourd’hui promue à un poste de commissaire adjointe à l’éthique et à la règlementation au sein du Bureau du Commissaire à la santé et au bien-être. Euh… Ça mange quoi en hiver?
La jeune quarantaine atteint, Mélanie Bourassa Forcier sourit en répondant à la question. Son nouveau poste l’amène à réaliser plusieurs tâches dont l’évaluation des performances du système de santé ou, offrir des recommandations qui prennent en considération l’éthique lorsque de nouvelles normes ou façons de faire sont proposées dans le système de santé. L’analyse des obstacles à l’implantation de ces normes s’ajoute à tout cela et bien plus encore.
La jeune femme de Déléage ne s’est pas levée un matin en se disant qu’elle serait commissaire adjointe à l’éthique et à la réglementation. Celle qui porte maintenant le titre de Maitre rêvait plutôt de changer le monde.
Fiers d’elle, ses deux parents Denis Forcier et Diane Bourassa, qui ont été enseignants à la Cité étudiante de Gatineau n’ont plus de surprises lorsqu’elle leur fait des annonces concernant son parcours en carrière. N’était-elle pas celle qui, déjà au primaire, écrivait au gouvernement pour faire part de ses opinions?
Parcours étonnant de Déléage jusqu’à Londres
Mélanie Bourassa Forcier dit, en riant, avoir tellement aimé l’école qu’elle a fini par accomplir trois maitrises et un doctorat. Maintenant, outre son poste de commissaire adjointe, elle est aussi professeure titulaire de droit à l’université de Sherbrooke.
Partie de la Vallée-de-la-Gatineau pour aller étudier au Cégep de Mont-Laurier, elle s’est ensuite dirigée vers l’université d’Ottawa pour y obtenir sa licence en droit. Accompagnée d’autres étudiants qui ont fait leur secondaire avec elle à Maniwaki, elle se dit la « moins tranquille » du groupe.
Après l’obtention de son barreau, elle a intégré un poste dans un cabinet de Montréal en droit des affaires. Ce parcours la transportait trop loin de ses aspirations profondes. La jeune maitre Bourassa Forcier voulait contribuer à la société. Une maitrise en politique de la santé l’interpela donc et elle décida de tenter sa chance en demandant une bourse d’études pour aller la réaliser à Londres.
Traversant l’océan avec la bourse en poche, elle mit alors de côté une maitrise entreprise à l’Université de Montréal en droit des biotechnologies qu’elle reprit à la suite de ce périple qui l’a aussi conduite, à Paris.
En Europe, elle a travaillé en politique de la santé à Paris puis, à son retour, elle est revenue à Ottawa où elle a travaillé comme analyste de politiques en biotechnologie. Mélanie Bourassa Forcier désirait encore plus. Elle voulait enseigner pour semer de petites graines afin que d’autres, comme elle, désirent changer le monde. C’est à ce moment qu’elle est allée se chercher un Doctorat afin de travailler dans le milieu académique.
Changer le monde via le droit
Ce qui a mené les décisions de Mélanie Bourassa Forcier au niveau de son cheminement de carrière fut toujours les mêmes leitmotivs qui étaient et sont demeurés l’envie de changer le monde et de voyager. Chaque geste posé était donc toujours accompagné de la question « est-ce que ce cheminement me permettra de changer le monde et/ou de voyager? ».
L’étudiante devenue maman de deux adolescents ne sait pas où la vie la mènera, mais elle vient de se joindre, en tant que commissaire adjointe, à une équipe qui lui ressemble et qui partagent sa vision. Elle dit qu’elle n’aurait pas été confortable de travailler sur des rapports qui n’apporteraient pas de changements.
En ce temps de covid-19, elle travaille donc à un mandat d’évaluation de la gestion en santé de l’offre en soins et services aux aînés. Ce sujet la motive surtout que son équipe de travail désire mettre le patient utilisateur au centre des soins de santé. Un appel à témoignages a donc en lieu pour tous citoyens qui désireraient aider et se faire entendre.
Message aux jeunes de chez elle et de partout
Toujours en contact avec les jeunes puisqu’elle est maman, mais enseigne aussi à de jeunes adultes début vingtaine, Mélanie Bourassa Forcier désire dire aux jeunes de ne surtout, jamais penser qu’il y a des choses impossibles. Même si tout n’est pas réalisé, une part de leurs réalisations, s’ils y croient, le sera. Elle voit l’étincelle briller dans les yeux des jeunes et espère leur faire découvrir ce brillant qu’eux-mêmes ne reconnaissent parfois pas.
Entre toutes ses implications et son rôle de maman, il y a peu de temps pour les loisirs dans la vie de Mélanie Bourassa Forcier. Alors qu’elle enseigne à Sherbrooke et accomplit son rôle de commissaire à Montréal, elle s’est trouvé un pied à terre en Estrie qui lui permet le loisir par excellence dans la Vallée, soit, le plein air.
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