Brutalité contre une sexagénaire au CHSLD Foyer Père Guinard
Le rapport du CISSSO reçu par la famille
Au mois d’août dernier, une histoire troublante de brutalité de la part d’un résident envers une sexagénaire au CHSLD Foyer Père Guinard (Maniwaki) avait retenu l’attention du public. Le conjoint de la dame avait contacté L’info pour raconter les événements et partager ses réflexions à propos de l’événement. La famille a reçu le rapport du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO).
Rappelons que la dame souffrant d’Alzheimer avait été victime à plus d’une reprise de brutalité de la part d’un homme résidant sur le même étage qu’elle au Foyer Père Guinard de Maniwaki. Elle avait d’ailleurs eu besoin de soins au Centre hospitalier à la suite de l’un des épisodes violents de l’homme. Afin de la protéger, la famille avait confirmé que la dame avait été changée d’étage pour sa sécurité.
Bien que soulagée, la famille avait alors mentionné à L’info être inquiète pour les autres résidents demeurés sur le même étage que l’homme. Le conjoint de la dame avait l’impression que le CISSSO « ne faisait rien » dans cette affaire.
Lui et sa fille avaient mentionné que garder l’homme à Maniwaki était un non-sens puisqu’il exigeait une surveillance constante de la part des travailleurs de la santé.
Au CISSSO, on avait alors expliqué que lorsque des résidents présentent des comportements agressifs, une surveillance étroite de ces derniers est assurée, toujours dans le but de protéger l’ensemble des résidents.
Pour donner suite à l’incident, le CISSSO avait d’ailleurs embauché un agent de sécurité de nuit afin d’optimiser la sécurité en tout temps.
L’homme est toujours là
Selon la famille de la victime, l’homme est toujours résident du Foyer Père Guinard. La famille le voit parfois faire une promenade à l’extérieur ou l’aperçoit à travers les fenêtres du CHSLD.
Au mois d’août dernier, le CISSSO avait expliqué que plusieurs facteurs faisaient en sorte qu’un résident agressif soit maintenu dans les installations du Foyer Père Guinard. La proximité de la famille est l’un des facteurs.
Un rapport qui ne dit rien de plus
Selon la fille de la victime, sa mère est beaucoup plus calme et souriante depuis qu’on l’a changée d’étage. Pour la famille, il s’agit là d’un énorme soulagement, mais l’inquiétude perdure pour les autres résidents.
Avec la fermeture du centre de jour où l’homme allait, donnant un répit aux travailleurs, la tâche est constante souligne la fille de la victime qui trouve dommage que le Québec n’ait pas d’endroit pour les gens plus jeunes, avec des déficiences intellectuelles ou comportements agressifs, par exemple.
« Ce n’est pas tout le monde qui a une famille présente qui peut les aider à dénoncer les actes violents dont ils sont victimes. Nous, on est même allé à la police pour protéger ma mère. » – La fille de la dame victime de brutalité
Selon la famille, le rapport de plusieurs pages émis par le CISSSO ne dit rien de plus ou presque que ce qui avait d’abord été expliqué publiquement.
Bien que la famille soit satisfaite du fait que le rapport réponde à chacune de ses questions, elle n’apprend rien qu’elle ne savait déjà.
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