L’ASEC se mobilise
La Vallée aussi touchée par les répercussions des changements climatiques
Chaque année, des gens vulnérables décèdent des suites de conséquences de la chaleur. Des récoltes sont affectées par les sécheresses. La Vallée-de-la-Gatineau n’est pas épargnée par les conséquences des changements climatiques. C’est pour cette raison que l'Association de solidarité et d'entraide communautaire de la Vallée-de-la-Gatineau (ASEC) a emboité le pas d’un mouvement national dans le cadre d’une mobilisation qui a eu lieu le 16 novembre devant le bureau du député de Gatineau, Robert Bussière. On s’attend à plus des gouvernements.
Maude Lafrenière, co-coordonnatrice à l’ASEC soutient qu’il n’appartient pas seulement aux citoyens de faire leur part pour les changements climatiques.
« Les citoyens font leur part, ils recyclent, compostent et font des jardins. Mais si le gouvernement n’en fait pas assez, ce n’est pas suffisant. » – Maude Lafrenière
L’ASEC, qui est un organisme de défense de droits et d’éducation populaire, s’implique de plus en plus dans la sphère environnementale. C’est dans le cadre d’une mobilisation nationale que l’organisme est allé tenir un discours devant les bureaux du député Robert Bussière. En même temps, le 16 novembre, partout au Québec, des individus emboitaient le pas pour faire de même dans leurs régions. Le message était clair. Les associations demandent que le gouvernement écoute la science.
« La pandémie le prouve. En écoutant les scientifiques, le gouvernement fait de grandes avancées en peu de temps. Les élus doivent faire la même chose pour l’environnement et les changements climatiques. » – Maude Lafrenière
Maude Lafrenière rappelle que depuis plusieurs années, les scientifiques font sonner l’alarme. Sont-ils pris assez au sérieux? Même une part de la population semble parfois minimiser les impacts des changements climatiques pour trouver « normal » qu’un été soit plus chaud ou un hiver plus glacé. Mais des faits existent soutient l’ASEC et les scientifiques reviennent à la charge avec des avertissements régulièrement. Pourtant…
En faire plus
Selon l’ASEC et les autres personnes mobilisées pour la cause, le gouvernement doit en faire plus en posant des actions plus radicales que celles déjà existantes. Un plan de transformation sociale est demandé au gouvernement.
« Un commerçant qui vend des quads dans la région nous disait que si le gouvernement obligeait les compagnies à ne fabriquer que des quads électriques, c’est ce qu’il vendrait. » – Danielle Beaudry, coordonnatrice ASEC
Des projets de lois plus strictes, voilà ce que pourrait faire le gouvernement. S’il a pu obliger les municipalités à composter pour réduire la masse de déchets, il peut faire plus selon l’ASEC. Il pourrait, par exemple, obliger les municipalités à adopter des plans qui permettront que d’ici 20 à 30 ans, des avancées tangibles soient constatées.
Au niveau de la région, justement, l’ASEC félicite l’arrivée du compostage dans les foyers. L’association est aussi heureuse de constater certains effets positifs apportés par la Covid-19 comme la conscience de l’achat local, l’encouragement des produits biologiques et la réalisation de jardins par plusieurs, par exemple. Mais ils le répètent : l’individu ne peut pas faire seul tout ce qui doit être fait pour contrer l’urgence climatique.
L’ASEC prévoit rencontrer Robert Bussière qui était absent lors de la mobilisation du 16 novembre, ainsi que les élus municipaux de la Vallée-de-la-Gatineau et sa préfète, afin de les conscientiser sur l’urgence climatique.
« Il faut aussi les élus municipaux et la préfète pour nous aider à faire bouger les choses, pour faire adopter un plan d’action à long terme. » – Danielle Beaudry
L’ASEC croit que les élus municipaux seront écoutés s’ils portent le message aux autres paliers gouvernementaux. Si tous poussent dans le même sens, cela aura un effet de levier.
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