Malgré une injonction, rien ne laisse présager une levée de barricades

Publié le 8 octobre 2020 par Hélène Desgranges

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Hélène Desgranges

Journaliste | hdesgranges@inmedias.ca

Malgré le fait que la cour supérieure du district de Labelle a prononcé le 7 octobre une injonction en faveur de la Zec Petawaga, ordonnant le démantèlement de tous barrages sur le chemin Lepine Clova dans la réserve faunique La Vérendrye, sur place, rien ne laissait présager que les manifestants algonquins respecteraient cette injonction effective pour les dix prochains jours.

Malgré une injonction

La noirceur tombée, à 19h45 exactement, L’info est allée sur place constater la situation. S’ils étaient présents sur les lieux, les femmes et enfants n’ont pas fait partie du « comité d’accueil » réuni devant les barricades à l’approche des phares de voiture près de leur campement. Seuls des hommes étaient au rendez-vous et semblaient bien déterminés à tenir leur point.
« Je n’ai pas reçu d’injonction, moi! » – Gene Twenish, manifestant autochtone
Gene Twenish qui avait été rencontré par L’info dans les premières journées suivant l’installation des barrages, s’était présenté comme étant un bénévole qui ne faisait que faire respecter les demandes du Conseil des chefs anishinabe. Le 7 octobre au soir, l’homme avait le ton d’un manifestant prêt à demeurer sur place pour faire respecter ce en quoi il croit.
À savoir s’il allait démanteler les barricades érigées à l’entrée du chemin Lépine-Clova, Gene Twenish a spécifié qu’il ne savait pas ce qu’allaient choisir de faire les chefs qui étaient alors, selon ses informations, en réunion.

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