Travailleurs des écoles primaires
Un déconfinement « trop rapide » les rend inquiets, juste cela?
Le 3 août dernier, l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) publiait un document faisant suite à une analyse de la situation des travailleurs des écoles primaires à comparer à d’autres secteurs d’activités. Selon la recherche réalisée, ces travailleurs sont proportionnellement plus nombreux à croire que le « déconfinement » est trop rapide et que le pire de la crise est à venir comparativement à la population générale. Les consignes changeantes pourraient-elles y être pour quelque chose?
Selon les données publiées par l’INSPQ au début août, les travailleurs des écoles primaires sont plus inquiets de contracter la maladie et de la transmettre à leur entourage comparativement à la population générale. Ils sont aussi plus nombreux à croire que le déconfinement est trop rapide, que le pire de la crise est à venir et, conséquemment, leur niveau de détresse psychologique et d’anxiété est plus élevé que les autres personnes du même âge. Ces données sont aussi valides pour le personnel des services de garde à l’enfance.
Est-ce que cette situation générale se traduit de façon identique dans nos régions? Daniel Boisjoli, président du syndicat du personnel de l’enseignant des Hautes-Rivières (SPEHR) ne peut valider ni invalider ces informations puisqu’aucune donnée locale n’est disponible ni pour la Vallée-de-la-Gatineau, ni pour les Hautes-Laurentides, territoires desservis par le SPEHR.
Cependant, M. Boisjoli souligne que selon sa perception, les fréquentes voltefaces du ministre de la Santé sont venues créer une insécurité chez le personnel enseignant. Que ce soit les consignes au niveau des évaluations, des derniers bulletins ou camps pédagogiques, les différentes consignes ont eu de quoi, selon lui, inquiéter le personnel enseignant.
Nouvelles annonces pour la rentrée de septembre
Joint au lendemain des annonces du gouvernement concernant les consignes qu’auraient à suivre le milieu de l’éducation lors de la rentrée obligatoire de septembre, Daniel Boisjoli a dit s’être « attendu » à ce qui a été annoncé.
Selon lui, à première vue, le port du masque pour certains élèves et le concept de « bulle-classe » sont des consignes claires. Petite déception cependant, c’est que contrairement à l’Ontario qui embauchera des concierges supplémentaires pour assurer les nettoyages plus importants des lieux scolaires, le Québec n’a rien prévu en ce sens ni en termes de présence d’infirmiers en prévention des infections par exemple. De plus, comme l’enseignant devra offrir un service individualisé auprès des enfants retirés de l’école pour cause de Covid-19, Daniel Boisjoli prévoit un alourdissement de la tâche des enseignants.
« Le personnel en éducation tolère beaucoup, il accepte l’inacceptable », estime-t-il.
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