Retour en classe le 11 mai dans la Vallée-de-la-Gatineau
Anxiété et confiance se chevauchent
Le gouvernement a annoncé la réouverture des écoles primaires partout au Québec. Aussi vite ont-elles fermé, aussi vite doivent-elles accueillir à nouveau les enfants, mais dans un contexte de pandémie. À la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSHBO), on s’attend à un « beau gros défi à relever ».
Denis Rossignol, directeur général de la CSHBO se fait, d’entrée de jeu, rassurant. « Ça roule vite mais ça va bien aller », dit-il avant d’enchainer avec des précisions sur ce qui se vit à l’interne.
S’il note parfois que les consignes reçues du ministère manquent de précision, il est conscient que dans le milieu, on cherche parfois des réponses rapides mais que le contexte actuel fait en sorte que depuis le début de la pandémie, ils n’ont jamais eu de données claires et précises qui n’étaient pas susceptibles de changer vu l’évolution journalière de la crise. Il ne voit donc pas cela négativement.
Anxiété entre les murs
L’instabilité des directives cause, selon lui, une certaine inquiétude, voire même de l’anxiété. Denis Rossignol croit que le temps entre l’entrée en poste du personnel prévu le 4 mai et l’arrivée des enfants une semaine plus tard permettra de tout mettre en place.
Plusieurs questions qui taraudent l’esprit du personnel se tournent vers la sécurité. La CSHBO réalise donc des rencontres régulières avec les directions de chaque école. Les craintes semblent partagées et généralisées dans toutes les institutions de la CSHBO selon Denis Rossignol. Il précise néanmoins que c’est la toute première fois qu’ils ont à gérer de cette façon.
Réaction des familles et des enfants
Denis Rossignol s’attend à ce qu’environ 50% des enfants reviennent en classe. S’il se fie à ses propres enfants ou ceux de son entourage, ceux-ci ont hâte de revenir. Le personnel scolaire s’affaire présentement à joindre toutes les familles pour connaître leurs intentions puisqu’il ne s’agit pas d’une rentrée obligatoire. Les parents ont jusqu’au 4 mai pour signifier leurs intentions. Jusqu’à maintenant, selon les échos qu’il en reçoit, Denis Rossignol dit qu’il y a une bonne collaboration avec les parents. La CSHBO doit savoir s’ils ont besoin du transport scolaire ou si les parents sont en mesure de transporter leurs enfants car le nombre de place dans les autobus sera moindre, environ 12 à 15 enfants par autobus.
« Ce sera une bonne gymnastique. » – Denis Rossignol
Avec les consignes de distanciation qui devront être mises en place, Denis Rossignol s’attend à ce que ce ne soit pas facile avec les enfants qui sont, comme il les décrit, des êtres « impulsifs ». Mais, somme toute, Denis Rossignol fait confiance aux équipes-écoles qui, malgré le confinement, ont fait des suivis à distance avec les enfants et continueront de le faire avec ceux qui demeureront à la maison.
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