Ligue de hockey sénior
Les Forestiers peuvent enfin faire leur bilan
Après une finale annulée par la crise sanitaire du Covid-19, les Forestiers de Maniwaki peuvent enfin dresser un bilan de saison et tourner la page sur une année dont la satisfaction semble primer sur tout le reste.
« Notre coupe, on l’a gagnée! »
L’affirmation sort de la bouche de l’entraîneur Benoît Beauchamps qui se dit persuadé que son équipe aurait défié les prédictions même en finale.
« Nous avions le vent dans les voiles, la victoire contre Mont-Laurier nous avait boostés ». – Benoît Beauchamps
Partie « en lion » avec plusieurs nouvelles acquisitions de joueurs et des anciens très solides, la première partie de la saison avait bien démarré. Le club s’attendait à un temps plus dur sachant que certains joueurs seraient absents et c’est ce qui s’est produit en mi-parcours. Éric St-Amour des Forestiers souligne qu’il y a eu des suspensions, des manques de joueurs, le décès du père d’un des joueurs et aussi, de nouvelles acquisitions dans d’autres équipes, qui sont toutes des raisons de cette descente. Mais il soutient que malgré tout, les pointages sont demeurés serrés et qu’ils ont appris de chaque défaite.
Revenus en force, ils ont terminé en 3e position comme l’an passé. Selon Benoît Beauchamps, lorsque l’alignement est complet, les Forestiers sont à redouter. Il sent l’esprit d’équipe entre les joueurs et celui-ci se ressent par des gestes comme la page Facebook qu’ils ont mis en place entre eux. C’est aussi une équipe spéciale selon lui, grâce au nombre incroyable de supporteurs qui se déplacent avec eux lors des matchs en dehors de Maniwaki.
Des champions dans l’équipe
Éric St-Amour est fier de dire que certains joueurs de l’équipe ont reçu des honneurs. Alexandre Landreville a remporté le championnat des buteurs. Joey Brennan, celui des pointeurs et Olivier Croteau, un joueur plus discret, est allé chercher la 4e étoile. Ce dernier joueur, parfois dans l’ombre, n’est pas à négliger selon Éric St-Amour.
Préparation de la future saison
Éric St-Amour explique qu’en raison de la Covid-19, les discussions ont été plutôt informelles entre les administrateurs du club. C’est vers la mi-mai qu’ils discuteront donc du cas des joueurs et de l’entraîneur. Aucun joueur n’a mentionné ne pas revenir pour la prochaine saison mais ils sont bien conscients qu’avec une moyenne d’âge de 20 à 25 ans, certains déménageront peut-être pour aller travailler ailleurs ou faire des études dans d’autres régions.
Tant qu’à lui, Benoît Beauchamps aura une réflexion à faire. Pour l’instant, il sent le besoin que la ligue se structure davantage pour avoir envie de poursuivre. Il est persuadé du potentiel et souligne que l’organisation de Maniwaki est impeccable. Il s’est attaché au milieu, aux partisans, aux gens de la région et aux administrateurs du club qui, selon lui, font un excellent travail.
Benoît Beauchamps ne veut pas dicter la conduite de qui que ce soit, ce n’est pas son rôle, mais il croit que la ligue est due pour une structure plus soutenue. Pour lui, quelque chose qui désire durer dans le temps nécessite de la structure.
« Quatre clubs, ça n’existe nulle part ailleurs. Il y a un job de bras à faire. » – Benoît Beauchamps
Le job de bras, il le croit possible en s’alliant à des clubs de l’Ontario par exemple. « Maxville, Cornwall », nomme-t-il. Ceci permettrait même un nouveau marché aux commanditaires qui soutiennent déjà fort bien le hockey de la région. Il souhaite un président, un comité de discipline, bref, une meilleure structure organisationnelle, mais ceci est hors de son champ de compétence. Selon lui, tout est là pour y parvenir, dont la grande qualité de jeu des équipes de la ligue.
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