William Amos, député de Pontiac
Fonds d’urgence et déconfinement vont-ils de pair?
Les nombreuses annonces du premier ministre Justin Trudeau lors de ses points de presse engendrent plusieurs questions. Conscient de la situation, William Amos, député de Pontiac, désire s’adresser aux médias afin d’ouvrir la porte aux « discussions adéquates » sur les divers sujets préoccupants qui concerne les résidents du Québec mais aussi de la Vallée-de-la-Gatineau. Qu’en est-il des prestations d’urgence versus le déconfinement prévu au Québec?
Pretations d’urgence, on va travailler ou on en profite?
Le sujet est sur plusieurs lèvres; les prestations d’urgence aux individus de 2 000$ et aux étudiants de 1 250$ et plus incluant une possibilité de 5 000$ à la fin de l’été s’ils ont fait du bénévolat, ne risque-t-elle pas de nuire aux employeurs de petits salariés lorsque viendra le temps d’ouvrir leur commerce? Le phénomène se vit actuellement dans les grands centres. Vu la pénurie d’employés qui sévit déjà, l’inquiétude gagne le milieu rural. Une pétition en ligne demandant de cesser les études à distance pour les étudiants afin qu’ils puissent aller faire du bénévolat a d’ailleurs récolté 115 000 signatures.
William Amos est confiant que la crainte des gens de voir les travailleurs étudiants ou non refuser un retour au travail ne se confirmera pas sur le terrain. Il explique que la prestation est temporaire et qu’elle a permis de protéger les familles et les travailleurs. Le problème actuel est le manque d’emploi. S’il advenait qu’une problématique devienne réelle, le gouvernement évaluera divers aspects de l’économie et la disponibilité de la main d’œuvre mais selon lui, les gens doivent évaluer comment poursuivre leur vie, la prestation n’étant pas là pour du long terme.
« Il ne faut pas évaluer la prestation pour étudiant seulement dans la perspective des employeurs, le vrai problème est qu’actuellement, il n’y a pas d’emploi pour eux. » – William Amos, député de Pontiac
William Amos ne croit pas que la prestation d’urgence pour étudiants va créer une exode de ceux-ci mais il rappelle qu’il était essentiel qu’ils aient des revenus cet été pour planifier leur futur et assurer leur retour aux études en septembre. Comme le déconfinement ne se fera pas de la même façon dans toutes les provinces et que le Québec entamera le sien sous peu, la situation sera regardée de près pour évaluer le support actuellement planifié, a expliqué le député.
Déconfinement progressif du Québec, il en pense quoi?
Comme il s’agit d’une situation qui relève de chaque province, William Amos n’a pas voulu s’étendre sur le sujet. Il a néanmoins souligné qu’il « espère qu’en le faisant, le gouvernement du Québec sera conscient des impacts économiques, de la mobilité et qu’il prendra la responsabilité de ces impacts ».
Tourisme Outaouais souhaite que lors de réouverture des commerces touristiques, un arrimage soit fait entre les provinces ou, du moins, entre les mesures de sécurité en place au Québec versus celles de l’Ontario. « On ne peut pas dire à l’Ontario de mettre des barrières, le fédéral, nous sommes seulement impliqués au niveau des frontières internationales. D’autres régions qui dépendent des visiteurs ne sont pas fermées présentement », souligne William Amos avant de rajouter que selon lui, il faut éviter d’ostraciser par soucis de ne pas créer inutilement des tensions sociales.
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