Aide alimentaire
Au moins 500 personnes aidées dans la Vallée
Avec l’aide financière octroyée aux familles depuis le début du mois, il serait facile de croire que les organismes qui fournissent des aliments à ceux dans le besoin ont moins de pain sur la planche, mais il n’en n’est rien. L’alimentation étant bien souvent, dans le budget, le seul élément malléable, c’est là que les coupures se passent.
Chantale Rondeau, de la Table de développement social de la Vallée-de-la-Gatineau (TDSVG), parle au nom des partenaires du comité de la sécurité alimentaire qui a mis sur pied rapidement, dès le début de la crise, de l’aide aux familles touchées. Les bénévoles sont venus de partout. Bien entendu, ceux déjà engagés sur le terrain se sont pointés, mais aussi des entreprises, organismes communautaires et institutions comme la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSHBO) qui ont délégué des employés pour aller aider l’initiative en reconnaissant les heures travaillées de leurs employés lors de leur bénévolat. La MRC a aussi embarqué et prête des véhicules pour la livraison.
L’aide s’est mise en place suite à l’arrêt obligatoire de services de plusieurs organismes qui s’occupaient de services alimentaires. Si elle perdure après la réception des aides gouvernemental, cela s’explique selon Chantale Rouleau par le fait que la vie à la maison entraine des coûts supplémentaires. Les gens qui économisaient sur leur budget alimentation grâce au Club des petits déjeuner, les coupons à la cafétéria, les repas de l’âge d’or par exemple, se retrouvent avec des frais supplémentaires.
Dépannage, popote roulante et jumelage
L’aide alimentaire dans la Vallée ne se résume pas à la distribution de paniers d’aliments. L’aide apportée peut aussi prendre le visage d’un jumelage entre une personne confinée pour diverses raisons, dont la santé ou l’âge, et un bénévole qui va faire ses emplettes à sa place une fois par semaine. Une popote roulante offre aussi aux ainés certains produits qui ne se retrouvent pas nécessairement dans les paniers.
Profiteurs ou vraiment dans le besoin?
Chantale Rondeau et ses partenaires refusent d’embarquer dans une « chasse aux sorcières », car nul ne peut juger, selon elle, de la détresse d’une famille, de ce qui se passe sous son toit. Le dépannage alimentaire ne contient pas de produits de luxe d’ailleurs. Les gens ne peuvent pas choisir et doivent prendre ce qui leur est offert.
Si Moisson Outaouais fournit des denrées, l’aide gouvernementale pour les aides alimentaires est venue appuyer l’initiative du comité. Certaines entreprises privées ont aussi fait leur part et des gens de la communauté peuvent faire des dons en argent par virement Interac ou en appelant la TDSVG. Par contre, par mesure de précaution et par sécurité, les denrées ne sont pas des dons à privilégier ni les repas préparés.
Vu le contexte actuel, il est difficile pour l’organisme de tenir les statistiques à jour mais selon Chantale Rondeau, ils ont passé le cap des 500 personnes aidées et le chiffre est possiblement faible.
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