Feux en Australie
Cinq employés de la SOPFEU de Maniwaki sur place en ce temps d’accalmie
Un gestionnaire à la section de la planification et quatre pompiers forestiers de la base de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) à Maniwaki sont du plus récent déploiement de ressources canadiennes en sol australien. Christian Bhérer, Jesse Larivière, Pier-Luc Henri, Martin Tardy et Philippe Fortin, contribuent à la lutte aux incendies en Australie depuis le 6 février.
Au total, le déploiement compte une section de vingt pompiers forestiers, un représentant d’agence et un gestionnaire à la section de la planification.
Le contingent précédent qui avait quitté le pays à la mi-janvier est maintenant de retour. La porte-parole de la SOPFEU à la base de Maniwaki, Mélanie Morin, qui agissait à titre d’officier à l’information pour le Centre interservices des feux de forêt du Canada (CIFFC), est aussi de retour au pays.
À ce jour, la SOPFEU a déployé en Australie 46 ressources, dont dix proviennent de la base de Maniwaki. On peut également ajouter Mélanie Morin, qui y était à l’emploi du CIFFC mais qui est normalement la porte-parole de la SOPFEU à la base de Maniwaki.
Précisant l’imprévisibilité du dossier, Mme Morin a mentionné que pour l’instant toutes les demandes de ressources canadiennes pour contribuer à la lutte aux incendies en Australie ont été remplies. La SOPFEU a déployé le nombre de ressources demandé.
En mode d’accalmie
L’Australie fait face à une saison de feux de forêt particulièrement difficile depuis le début du mois de septembre. Selon Agence France-Presse, de nombreux incendies seraient maintenant maitrisés. De fortes précipitations auraient contribué à éteindre les incendies les plus importants et à maitriser les autres. Une information confirmée par Mélanie Morin.
Cette dernière a toutefois apporté une précision en mentionnant que la situation est effectivement moins critique, mais qu’il suffisait de quelques semaines de chaleur pour que la situation redevienne critique.
« Il existe encore un bon nombre d’incendies. Ils [pompiers forestiers] ont beaucoup de travail devant eux. On ne sait pas ce que Dame Nature va apporter, mais là, ce sont encore des semaines et des mois de fin d’été et d’automne devant eux », a expliqué Mme Morin.
Malgré cette période d’accalmie, le rôle des pompiers forestiers demeure sur le terrain et il est difficile physiquement. « Le pompier au lieu de combattre les flammes, il va être à la recherche de points chauds au sol. Il va faire un travail d’abattage d’arbres dangereux », a fait savoir Mme Morin.
En date du 7 février, les incendies avaient fait au moins 33 morts, dont neuf d’entre eux sont des pompiers. Plus de 3 000 habitations ont été brûlées, de même que plus de 12 millions d’hectares de forêts.
Durée d’un déploiement
Généralement, toute personne travaillant à l’extinction des incendies à l’extérieur de sa province ou de son État ne peut travailler plus de 14 jours consécutifs pour le combat des incendies. Cependant, il faut également compter le temps nécessaire à la logistique liée à la mobilisation et la démobilisation des personnes. Les pompiers forestiers et le personnel de gestion sont donc déployés à l’extérieur de 17 à 20 jours. Ce sont les informations que l’on peut lire sur le site web de la SOPFEU.
Dans le cas de la crise des incendies en Australie, les déploiements varient de 30 à 38 jours. Désirant assurer la rentabilité des déploiements, la durée de travail des ressources de la SOPFEU est alors plus longue qu’en temps normal lorsque le déploiement est en Amérique du Nord.
Aucun équipement de la SOPFEU n’a été déployé en Australie.
« Une expérience inoubliable », dit Mélanie Morin
C’est de cette manière que Mélanie Morin décrit son expérience à Melbourne, en Australie, où elle était affectée pendant 14 jours au rôle d’officier à l’information pour le CIFFC. Elle dit avoir pu relever de nouveaux défis, rencontrer de nouvelles connaissances et découvrir un nouveau paysage.
Étant à quelques centaines de kilomètres des feux de forêt, elle raconte avoir été témoin de leurs ravages par un ciel voilé jaune, une vue emboucanée empêchant de voir à l’horizon et par une odeur teintée de bois, de charbon et de brulé.
Voir plus de : Actualités
Un appel à la vigilance face aux collisions
Le mois de novembre, tout comme le mois d’octobre, est particulièrement propices aux collisions avec la grande faune en raison …
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Un nouveau roman pour Marie Paquette : Ma vie au grand jour
L’auteure Marie Paquette est de retour avec son dernier roman, Ma vie au grand jour aux Éditions Marie-Guy.