Réservoir Baskatong
Des déchets laissés partout
Yves Lemieux, résident du secteur de la Baie au Sable, est choqué de constater l’état des plages et des rives du réservoir Baskatong et de ses îles, lesquelles sont jonchées de déchets de toutes sortes laissés par les gens de passage. Il a communiqué avec L’info pour dénoncer la situation.
M. Lemieux, après avoir travaillé plusieurs années à la Ville de Laval, est venu s’installer dans la région pour profiter d’une retraite dans la nature. Soucieux de l’environnement, il a été choqué de constater, lors de ses promenades en canot, le piètre état des plages et des rives dans son secteur.
Ces plages sont situées sur les terres de la Couronne et, selon le citoyen, aucune surveillance ne se fait. « Je crois que l’Association de la protection du doré fait des rondes et surveille un peu, mais ce n’est pas son mandat principal. Je n’ai pas constaté autre chose », a mentionné M. Lemieux.
L’homme se questionne et raconte: « Dans le coin où j’habite, il y a un couloir pas très large où circulent les bateaux, ce qui fait remonter et flotter certaines substances ressemblant à des matières fécales. J’en viens à me demander si les gens ne font pas la vidange des toilettes de leur bateau directement dans l’eau ».
Chaque fois qu’il fait une promenade sur l’eau, il constate d’autres dégâts. « Les gens prennent la nature pour une poubelle. Je vois toutes sortes de choses; papiers, mouchoirs, plastique, cannettes, bidons, et je suis même tombé sur un tronc d’arbre dans lequel on avait caché des couches souillées. Quand je le peux, je ramasse », a-t-il expliqué.
M. Lemieux a constaté la présence de quelques pancartes, faites à la main et probablement installées par d’autres citoyens, invitant les usagers à respecter la propreté, mais sans plus.
Sous la responsabilité de Mont-Laurier
Le secteur problématique dénoncé par M. Lemieux est sous la responsabilité de la Ville de Mont-Laurier. Cette dernière a semblé surprise de se faire questionner sur cette dénonciation. N’ayant jamais été informée de cette situation, la Ville ne se voile pas les yeux quant au fait qu’encore beaucoup de gens sont irrespectueux et se déresponsabilisent face à de tels gestes.
La Ville a toutefois admis qu’elle n’avait que très peu de moyens face à un tel problème. Avec aucun comité en place et un seul constable responsable de la surveillance sur ce vaste territoire, semble-t-il que la seule manière d’intervenir est de prendre la personne fautive sur le fait. Par contre, les propos de M. Lemieux semblent avoir sonné l’alarme et la Ville affirme qu’elle se penchera sur la question.
À Grand-Remous
Même si l’endroit n’est pas directement lié à Grand-Remous, il est voisin. L’info a aussi contacté sa mairesse, Jocelyne Lyrette, qui prenait la situation à cœur et l’a référée au conseiller Gilles Richard, plus informé des dossiers touchant l’environnement. Elle a confirmé que la Municipalité était informée de ce genre de problèmes et que, déjà, des gestes ont été posés pour changer les choses.
De son côté, M. Richard a raconté qu’il y a environ cinq ans, avec l’aide faunique communautaire (AFC), la Municipalité a fait faire des pancartes pour installer sur les îles de sa portion du territoire, à la descente publique et sur le terrain Maria Chapdelaine, afin d’inciter les usagers au respect de l’environnement. Il a enchaîné: « Cette année, on a mis d’autres pancartes – dont une au début du chemin Baskatong à l’intersection de la [route] 117, une à la descente et une au terrain Maria Chapdelaine – qui souhaitent la bienvenue et demandent aux gens de disposer de leurs déchets dans les endroits appropriés tout en respectant le voisinage et l’environnement. Il y a aussi un conteneur qui a été installé à la descente publique, mais ça amène un autre problème car les gens vont y déposer n’importe quoi, comme des déchets de construction et de bois ».
Comme pour Mont-Laurier, Grand-Remous, pour ce qui est du réservoir, n’a pas de patrouille ou de surveillance en place. Les équipements adéquats manquants et la grandeur du territoire en sont les principales raisons.
Par contre, M. Richard a mentionné qu’avec un petit budget offert par la Municipalité et à l’aide de bénévoles, l’AFC tentait de nettoyer et ramasser des déchets sur les rives et les îles.
L’info a aussi communiqué avec le ministère de l’Environnement. Le conseiller en communication Frédéric Fournier a expliqué que puisque la quantité de déchets était inférieur à 10m3, il s’agissait d’une responsabilité municipale (municipalité ou MRC). « Les municipalités peuvent convenir d’entente avec les MRC pour la gestion de ces situations », a-t-il ajouté, en invitant les citoyens à contacter leur municipalité à ce sujet.
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