Ministère de l’Environnement
La patience des maires de la Vallée-de-la-Gatineau a une limite
Au conseil des maires du 20 août dernier, une résolution a été adoptée afin de demander au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) d’enquêter sur le processus de demande de permis au MELCC de l’Outaouais.
« On veut une enquête, mais on ne veut pas qu’une personne se fasse mettre dehors. On veut que la structure soit revue. On veut qu’il fasse quelque chose. Il nous reste deux ans aux élus, si la façon que le ministère procède présentement ne change pas, il n’y a pas grand-chose qui va se régler en dedans de deux ans pour les dossiers qui ont besoin d’un certificat ou d’un permis de l’environnement », a expliqué la préfète de la Vallée-de-la-Gatineau, Chantal Lamarche.Le litigePlusieurs raisons motivent la demande des élus : les délais injustifiés de traitement de demandes d’autorisation, les demandes d’informations complémentaires au compte-gouttes sur de longues périodes de temps lors des analyses, souvent alors que l’information est déjà au dossier et la remise constante de questionnement sur le travail des professionnels qui œuvrent pour les promoteurs.« Les délais sont déraisonnables. Ça ne fait aucun sens. On se sent tout le temps en opposition. On a des ingénieurs à la MRC et des entreprises privées ont des ingénieurs. Quand on fait des dossiers, le ministère de l’Environnement à Gatineau contredit toujours les ingénieurs, peu importe d’où ils viennent. Personne n’est bon à part le ministère de l’Environnement à Gatineau », a mentionné la préfète Lamarche.Cette dernière souligne que les causes de ce comportement de la part de la direction régionale du MELCC de l’Outaouais peuvent être variées. Elle énonce un possible manque de personnel, du zèle ou encore que ce soit simplement le mandat que le ministre confie aux fonctionnaires.Conséquence de la problématique Plusieurs dossiers d’importance pour l’économie régionale auraient connu des délais de traitement déraisonnables. La MRC de la Vallée-de-la-Gatineau souhaite éviter que cela se reproduise. Rappelons qu’au mois de juin dernier, les maires de la région avaient demandé au gouvernement du Québec d’intervenir auprès du MELCC afin d’accélérer le traitement des demandes de certificat d’autorisation dans la région de l’Outaouais, particulièrement en ce qui a trait à la demande présentée dans le cadre du projet de la base de plein air La Chasse-Galerie.« Les Vallières (promoteurs du projet de la base de plein air La Chasse-Galerie) ont tenu le coup, mais financièrement, ce n’est pas tout le monde qui aurait été capable. Souvent les gens ou les municipalités abandonnent des projets. Les élus municipaux décident de ne pas aller de l’avant parce que ça coûte trop cher », a affirmé Chantal Lamarche.La préfète Lamarche souligne dans un communiqué de presse que la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau « adhère complètement au principe du développement durable, c’est-à-dire à tout projet qui respecte un équilibre économique, environnemental et social. Elle demande que le MELCC en fasse autant et cesse de ralentir tout développement, de surcroit dans une région qui vit une situation socio-économique difficile. »
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