Le COBALI est préoccupé
Épisodes de poissons morts sur la rivière du Lièvre
Le Comité du bassin versant de la rivière du Lièvre (COBALI) est préoccupé par des épisodes de poissons morts retrouvés à l’embouchure de la rivière du Lièvre à Gatineau ainsi qu’aux abords de la rivière des Outaouais. Certaines espèces de poissons, dont des espèces rares ou en péril, sont touchées. Les recherche pour trouver la cause de ces situations qui ont été relevées en juillet semblent dégager de toute responsabilité les affluents situés dans le secteur des Hautes-Laurentides. Néanmoins, l’enquête est en cours.
Ce sont d’abord des résidents de Rockland en Ontario qui ont fait le premier signalement concernant la situation inquiétante de centaines de poissons morts aux abords de la rivière des Outaouais au début juillet. Trois autres épisodes majeurs ont ensuite été signalés au cours du même mois faisant grimper le nombre de poissons morts à plusieurs centaines, voire des milliers. Les soupçons mènent à la rivière du Lièvre.Espèces rares, menacées ou vulnérablesParmi les centaines de poissons touchés, l’anguille d’Amérique, l’esturgeon jaune et le chevalier de rivière sont des espèces menacées, vulnérables ou susceptibles de l’être. Aucune espèce n’est plus touchée qu’une autre mais le COBALI n’a pas hésité à offrir sa collaboration aux autorités qui mènent l’enquête. Les ministères de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) et des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) ont été interpelés. Environnement Canada l’a été également. Tous collaborent, quoique le COBALI peine à obtenir certaines précisions sur le dossier puisque l’enquête est en cours et qu’il manque donc beaucoup de détails. Les dernières nouvelles reçues par le COBALI le 2 août dernier tendent vers une hypothèse qui pourrait concerner le barrage Brookfield, centrale de Dufferin, dans le secteur Buckingham. Mais sans preuves ni conclusions, l’hypothèse en demeurera une tant que l’enquête n’aura pas suffisamment progressé.Autopsie des poissons mortsLes autopsies menées sur les poissons morts écartent la possibilité de maladie ou de virus. Selon Pierre-Étienne Drolet, biologiste et coordonnateur de projet au COBALI, ces épisodes de poissons morts ne proviendraient pas de la région des Hautes-Laurentides. Le COBALI invite tout de même la population à demeurer vigilante car aucun cours d’eau n’est jamais à l’abri des ennuis. Les témoins d’une situation préoccupante peuvent contacter Urgence Environnement en tout temps.Un camion-laboratoire a été dépêché sur place et était présent lors du passage du COBALI sur le dernier site de recensement de poissons morts, le 2 août dernier à Gatineau (photo : gracieuseté –COBALI).« Ces épisodes de poissons morts ne proviendraient pas de la région des Hautes-Laurentides. » – Pierre-Étienne Drolet, coordonnateur de projet au COBALI
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