Répercussions des inondations sur les infrastructures municipales
La Ville de Maniwaki est en mode attente
Avec la décrue qui est débutée, la Ville de Maniwaki ne s’attend pas à ce que les infrastructures municipales de la rue des Oblats aient subi des dommages importants. La Ville parle d’un nettoyage qui devrait durer plusieurs jours, mais pas de mauvaises surprises. L’état de la promenade Eldoma-Rozon et du Centre sportif Gino-Odjick reste toutefois méconnu.
«Je ne prévois pas plus de dommages qu’en 2017, mentionne le directeur des travaux publics de la Ville de Maniwaki, Guy O’Leary. Ça va être un grand nettoyage.»Questionné sur la réouverture de la rue des Oblats à la circulation, M. O’Leary affirme que «tout dépend des dégâts qu’il va rester» après la décrue.«Après une crue, les sédiments collent sur l’asphalte et le béton. C’est dur à enlever, il y aura alors une longue période où l’on va nettoyer», a ajouté Guy O’Leary.Selon ce dernier, malgré plusieurs semaines sous l’eau, l’état de la route ne devrait pas être un problème.«Il n’y a rien qui influence le passage des voitures après une inondation. Il faudrait que la fondation soit vraiment défectueuse. Ce qu’on va voir, ce sont peut-être plus des usures de berges ou des choses comme ça, mais lorsqu’on parle de dommage causé par l’eau, je n’en vois pas à part du nettoyage», a affirmé le directeur des travaux publics de la Ville de Maniwaki.La promenade Eldoma-RozonLors des inondations de 2017, l’augmentation du niveau d’eau avait fortement endommagé la promenade Eldoma-Rozon qui longe la rivière Désert. Le scénario risque d’être le même cette année. «À ce moment-ci, c’est difficile d’évaluer les coûts exacts parce que l’eau est toujours présente, précise la mairesse de Maniwaki, Francine Fortin. Dès que l’eau diminuera, une équipe va procéder au nettoyage. Après, on va faire évaluer le tout. Mais, avec nos données, on s’attend à refaire la promenade Eldoma-Rozon au complet.»Centre sportif Gino-OdjickUne deuxième crue des eaux d’importance en trois ans a soulevé des questionnements par rapport à l’avenir du Centre sportif Gino-Odjick, lui qui se trouve en zone inondable. Des travaux de réfection y étaient prévus dès le printemps 2020. Un projet évalué à environ 7 M $.«C’est sûr que la crue des eaux de cette année change un peu la situation. En 2017, la crue des eaux est arrivée aussi vite qu’elle est repartie, a expliqué Francine Fortin. Le Centre sportif n’avait pas été affecté. Aujourd’hui, c’est une autre histoire. Il va y avoir des constats à émettre, mais nous ne sommes pas rendus là parce qu’on est encore dans la crise de la crue. Tout dépendra de l’évaluation des ingénieurs. Je sais aussi que le Gouvernement Legault va prendre des mesures quant aux zones inondables.»La Ville de Maniwaki travaillera en partenariat avec le Gouvernement Legault pour prendre une décision quant au futur du Centre sportif. Des évaluations seront réalisées par des ingénieurs et une décision sera prise après la décrue. Une immunisation du bâtiment serait plus envisageable selon la mairesse étant donné les coûts élevés qu’engendrerait une relocalisation. «On va suivre les directives du Gouvernement. C’est certain que des mesures seront entreprises. Si les ingénieurs évaluent maintenant que le Centre sportif a des risques d’être affecté chaque printemps par la crue des eaux, des mesures d’immunisation pourraient aussi être entreprises», ajoute Mme Fortin.Solutions envisageablesSelon la mairesse, le secteur de la rue des Oblats allant de la rue du Souvenir à la rue Roy est un secteur viable, mais «les infrastructures ont besoin d’être adaptées aux éventuelles crues des eaux». L’immunisation des bâtiments se situant dans une zone inondable et l’installation de clapets anti-retour pour éviter des refoulements d’égouts seraient les meilleures solutions pour diminuer les dégâts d’éventuelles crues des eaux.La Ville de Maniwaki s’attend à refaire entièrement la promenade Eldoma-Rozon (photo: Jocelyn Galipeau). La Ville de Maniwaki envisage un nettoyage qui devrait durer plusieurs jours, mais pas de mauvaises surprises (photo: Jordan Maheu – Le Choix de la Vallée-de-la-Gatineau).
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