Alain Raymond
Personnalité de l’année 2018 de la Chambre de commerce de Gatineau
Après avoir ouvert sa première entreprise «Les Toitures Raymond» à Maniwaki en 1976, Alain Raymond a été choisi comme Personnalité de l’année 2018 de la Chambre de commerce de Gatineau (CCG) le 24 novembre dernier. La CCG lui a d’ailleurs rendu hommage le 25 avril lors de la Soirée du printemps 2019. Le Choix a parlé avec M. Raymond de son parcours en entrepreneuriat.
Votre carrière en entrepreneuriat a commencé à Maniwaki en 1976. Dès l’âge de 23 ans, vous avez ouvert votre propre entreprise nommée «Toitures Raymond». Vous êtes maintenant président et fondateur de l’entreprise «Groupe Raymond» qui englobe «Toitures Raymond» et «Revêtement Raymond». Le «Groupe Raymond» compte aujourd’hui plus de 300 employés répandus à Gatineau, Ottawa, Amos et Anjou. Comment ce début dans l’entrepreneuriat à Maniwaki a-t-il été un tremplin pour le reste de votre carrière? C’est une petite ville où tout le monde connaît tout le monde. À l’époque, il n’y avait pas de compagnies de toiture à Maniwaki, l’entreprise comblait alors un service qui manquait dans la région. Par contre, après avoir passé cinq années comme ferblantier-couvreur à Montréal, j’étais habitué à la grande ville. J’ai donc rapidement trouvé que Maniwaki était trop petit. En 1980, je suis allé à Gatineau. Je voulais profiter de la possibilité de croissance de l’entreprise. J’ai découvert une belle grande ville ayant, à l’époque, près de 200 000 habitants comparativement à Maniwaki qui en avait environ 4 000. J’ai vu le potentiel du marché de Gatineau.Vous avez laissé l’école à l’âge de 12 ans pour aider votre père sur la ferme familiale à Mont-Laurier. Vous êtes par la suite retourné sur les bancs d’école à 17 ans à Montréal pour devenir ferblantier-couvreur. Considérez-vous que ce parcours scolaire ait nui ou contribué à votre succès comme entrepreneur?Je suis très autodidacte, ça m’a aidé. Comme je le dis souvent dans mes conférences, je suis allé à «l’université de la vie». J’ai appris au fur et à mesure. C’est sûr qu’avec une meilleure éducation, je serais probablement allé plus loin, mais aujourd’hui, lorsque je regarde derrière, je suis très satisfait du chemin parcouru. Je ne suis pas bon dans rien, mais je me débrouille dans tout! Je pense que le secret d’un entrepreneur est de savoir bien s’entourer. Cette pensée a été ma force. Par exemple, dans mon entreprise, je me suis entouré de deux comptables agréés, de technologues, d’architectes et d’ingénieurs. Il faut s’entourer de personnes qui vont nous compléter, et non de personnes qui font la même chose que nous.Au fil des ans, vous avez cumulé plusieurs présidences d’honneur au profit de plusieurs causes, notamment pour Centraide, la Fondation Pierre-Janet et pour la Croix-Rouge. Vous consacrez aussi du temps au partage de votre savoir en participant au programme de mentorat de la Chambre de commerce de Gatineau. Expliquez-moi les raisons qui vous poussent à vous engager au sein de votre communauté? André Beaudoin (fondateur de Slush Puppie Canada) a été pour moi une révélation. Voir un monsieur, diplômé du collège Saint-Alexandre, devenir millionnaire, et maintenant mon ami, est une source d’inspiration. Je me dis que maintenant c’est à mon tour de redonner au suivant, et c’est pourquoi je suis impliqué dans le programme de mentorat de la Chambre de commerce de Gatineau.Vous êtes resté attaché à la région de la Vallée-de-la-Gatineau. Vous possédez des chalets luxueux, dont certains construits de vos propres mains, sur les berges du Lac 31 Milles, à Bouchette, que vous rendez disponibles au public pour la location. La Vallée-de-la-Gatineau représente quoi pour vous?Ce sont tellement des gens de cœur. Mont-Laurier est ma ville natale. Maniwaki m’a donné la chance de lancer mon entreprise à 23 ans avec un bébé de six mois et peu d’argent. J’en suis très reconnaissant.Au-delà de votre entreprise et de la location de vos chalets à Bouchette, vous gérez un parc immobilier à Gatineau. Avez-vous d’autres projets d’avenir? J’en ai plein les bras. Je veux commencer à passer à d’autres choses. Mais je suis présentement en discussion pour, peut-être, faire des investissements dans le parc industriel de Bouchette avec des gens de la Haute-Gatineau. J’aimerais faire fleurir la municipalité de Bouchette qui me tient beaucoup à cœur.
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