Les services de santé offerts ne cessent de diminuer

Publié le 5 février 2019 par Kathleen Godmer

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Kathleen Godmer

Journaliste | kgodmer@inmedias.ca

Depuis novembre dernier, c’est un total de 20 jours où on notait l’absence d’un chirurgien de garde à l’hôpital de Maniwaki. On fait face à des interruptions de service en chirurgie, un centre d’oncologie diminué, une clinique d’hémodialyse qui fonctionne à temps partiel; des situations déplorables qui doivent être dénoncées et surtout réglées.

Les services de santé offerts ne cessent de diminuer

Du côté de l’hôpital de Maniwaki, on explique que si un accident grave survient dans la région, les victimes seront transportées par ambulance à Mont-Laurier (environ 56 km), ou encore que pour recevoir des soins hors territoire, soit vers Gatineau, il y a le transport adapté et collectif (GUTAC) de la Vallée-de-la-Gatineau qui peut être une solution.Faibles solutions que celles-ci quand on devrait plutôt mettre en place un plan pour augmenter la présence des services sur les territoires ruraux.Chirurgie et hémodialyseCe serait le départ à la retraite d’un des chirurgiens de Maniwaki qui aurait entraîné les problèmes de couverture dans ce département. La difficulté à trouver un remplaçant a obligé l’hôpital à recevoir des chirurgiens dépanneurs pour venir assurer des gardes à tour de rôle, ce qui parfois entraîne des trous de service.Du côté de l’hémodialyse, ça ne va pas mieux puisque le service n’est maintenant offert que trois jours par semaine à Maniwaki. La préfète réagitAvec l’appui d’une soixantaine de maires et de citoyens, Chantale Lamarche, préfète de la MRC, a dénoncé la situation devant le CISSSO, le 13 décembre dernier. Devant l’ampleur de la crise, Québec a promis d’agir et le 21 janvier dernier, un mandataire spécial nommé par Québec a rendu son rapport sur la situation à la ministre de la Santé.

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