Bilan annuel du Père-Noël
Une année 2018 des plus satisfaisante
À peine Noël passé, Le Courant a voulu rencontrer le Père-Noël avant son départ en vacances, afin de tracer avec lui le bilan de son année 2018.
Père Noël, expliquez-nous comment s’est déroulée votre nuit du 24 décembre dernier.«HO, HO, HO, le 24 décembre est toujours la journée la plus occupée de l’année. C’est le moment de faire ma tournée de distribution de cadeaux. Mes amis de l’UNICEF estiment à 2.2 milliards le nombre d’enfants dans le monde et selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), il y a 197 États dans lesquels je me serais arrêté. Ça, c’est leur liste officielle, mais je peux vous dire que j’ai visité beaucoup plus d’endroits, car la liste de l’ONU est limitée puisqu’elle ne fait état que des pays reconnus par la communauté internationale. Moi je n’oublie pas tous les autres États qui ne sont pas encore reconnus!»Comment réussissez-vous à tout faire en une seule nuit?«Avec mon traineau et mes rennes, voyons! Ça, ça n’a pas changé et je n’ai pas l’intention de le faire parce qu’avec tous les problèmes climatiques et environnementaux, je crois que ça reste encore le moyen le plus écologique de voyager. Malheureusement, cette année, Rudolph s’est blessé et je vais devoir lui payer des traitements. Par chance j’ai une bonne assurance! N’allez pas croire que j’exploite mes rennes… Nourris bio, vacances payées… C’est juste que Rudolph se fait vieux… Je dois aussi vous avouer que même s’il y a des fuseaux horaires différends et que Noël ne se déroule pas partout à la même heure, la poudre magique et la poussière du temps m’aident beaucoup… Ça fait partie de la magie de Noël, HO, HO,HO!»M. Noël, comment faites-vous pour savoir quels sont les enfants qui ont été sages?«J’ai plusieurs façons de savoir. La meilleure reste encore la traditionnelle lettre que les enfants m’écrivent. Je vous dis que ça en fait beaucoup! Cette année, j’ai pu me permettre d’envoyer moins de lettres personnalisées, même si je m’assure de répondre à chacune des lettres que je reçois. Postes Canada, qui est un de mes partenaires, a calculé que j’en reçois environ 1,6 millions chaque année et m’a proposé un moyen plus facile pour celles qui viennent des écoles. Pour faire en sorte que toutes les réponses soient constantes, Postes Canada a annoncé que le Père Noël enverrait une lettre géante à toutes les classes, en incluant le nom de chaque enfant en y joignant un «paquet spécial de graines du pôle Nord» pour que les enseignants puissent organiser une activité. Les enfants qui écrivent au Père Noël depuis la maison recevront toujours une lettre personnalisée. Il y a aussi les lutins qui m’aident beaucoup. Certains lutins entrent à l’Académie des Lutins. Dans cette école, ils apprennent tout ce qu’il faut savoir. Dès le 1er décembre, ils sont envoyés dans les foyers où il y a des enfants. Ils se voient confier une grande mission: tenir le père Noël informé de la conduite des enfants. Bien que les lutins soient immobiles le jour, ils voient tout. Chaque nuit, ils s’animent et prennent la route du pôle Nord pour me faire part de ce qu’ils ont observé. À leur retour, et avant que la maisonnée ne s’éveille, ils aiment jouer de petits tours. »Vous devez sûrement être très riche pour réussir à offrir tous ces cadeaux?«HO, HO, HO, pas du tout! J’ai beaucoup d’aide financière. Tous les parents, familles et amis sont de généreux investisseurs. Oui, à l’atelier on fabrique beaucoup de jouets, mais je fais aussi appel à des sous-traitants de diverses compagnies installées partout dans le monde. Les principaux investisseurs sont les parents qui, au Canada, dépensent en moyenne 517$ pour rendre leurs proches heureux. Selon les données d’un sondage mené par la Banque CIBC et publié le 1er décembre dernier, c’est au Québec que les investissements prévus sont les moins élevés avec une moyenne de 450$. Par contre, 22% des investisseurs avouent qu’ils défonceront leur budget prévu. Je ne dois pas oublier de mentionner qu’il y a aussi plusieurs organismes communautaires qui organisent des activités et des collectes de fonds et ça, ça fait vraiment une différence.Que prévoyez-vous pour l’année qui commence bientôt?«Chaque année c’est la même chose. Premièrement, je vais aller me reposer dans le sud avec Mère Noël. Après, on recommence l’année et la production de jouets. Durant l’été, on a toujours une petite période plus occupée, car il y a le Noël des campeurs. Je dois donc être présent dans différents campings, mais c’est moins difficile que le vrai Noël, qui a lieu pendant une seule soirée. Le Noël des campeurs est souvent organisé sur différents soirs ou fins de semaine, selon les endroits. Je dois avouer que, comme au mois de décembre, je fais aussi appel à des sous-traitants à qui je laisse des costumes et qui entrent dans ma peau afin d’alléger ma tâche. «Peu importe l’ampleur de la tâche, je crois que le plus important à retenir c’est que Noël est d’abord et avant tout le moment de se dire je t’aime et de partager de bons moments avec nos proches.» — Le Père-Noël
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