En raison d’une polémique à Montréal
TC Transcontinental se porte à la défense du Publisac
Alors que la Ville de Montréal a annoncé la tenue d’une consultation publique en 2019 concernant la distribution des Publisacs, TC Transcontinental se porte à la défense de son produit. Selon l’entreprise, il s’agit d’un «véhicule important pour les citoyens, l’économie et la vitalité démocratique».
Ce qu’il faut retenirPar le biais d’une pétition, un citoyen demande à ce que la distribution des Publisacs soit revue à Montréal. En réponse, la Commission sur les finances et l’administration de la Ville a émis une recommandation le 27 novembre dernier à l’effet d’«évaluer les coûts environnementaux et financier de la distribution à grande échelle des Publisacs».TC Transcontinental réagit en faisant valoir que le contenant et le contenu du Publisac sont 100% recyclables. L’entreprise ajoute que c’est elle et ses clients qui assument «100 % des coûts nets des services municipaux de collecte sélective efficaces et performants, incluant ceux des centres de tri».L’entreprise rappelle que le Publisac est garant de 4 500 emplois au Québec, a une utilité économique et sociale, sans oublier qu’il est possible de ne pas le recevoir chez soi ou de le consulter seulement en ligne. Ce qu’ils ont dit«Pour nous c’est question pertinente autant d’un point de vue environnemental que social. On va s’y pencher assurément.» – Benoit Dorais, président du comité exécutif à la Ville de Montréal «Il est important pour nous de respecter le libre choix des citoyens québécois de recevoir ou non le Publisac (…). Néanmoins, la très grande majorité d’entre eux préfèrent encore consulter le Publisac en format imprimé et je suis d’ailleurs très fier des avantages qu’il procure depuis plusieurs décennies aux familles, communautés et commerçants du Québec.» – François Olivier, président et chef de la direction de TC Transcontinental«Nous ferons état de la grande popularité du Publisac qui aide les ménages à économiser, assure la viabilité des hebdos locaux et favorise l’économie locale et régionale devant les nouveaux géants mondiaux de la vente en ligne Québec.» – François Olivier, président et chef de la direction de TC TranscontinentalFaits saillants Montréal n’est pas la première ville au Canada à tenir de telles consultations, comme le rappelle M. Olivier. Ottawa l’a fait en 2003, Calgary en 2016 et Halifax en 2018. Selon un sondage CROP effectué l’été dernier, 87% des adultes québécois consultent le Publisac dans les zones où ce dernier est publié. Le taux de satisfaction est de 84%. Les ménages sont aussi 84% à l’utiliser pour y dénicher des aubaines. Durée moyenne des consultations? 27 minutes. Selon Hebdos Québec, une association qui regroupe 48 journaux hebdomadaires locaux dont Le Courant des Hautes-Laurentides, Le Choix de la Vallée-de-la-Gatineau et les trois Information du Nord, le Publisac est une importante source d’information locale. Sans le Publisac, leur modèle d’affaires serait sérieusement menacé.À eux cinq, Le Choix de la Vallée-de-la-Gatineau, Le Courant des Hautes-Laurentides et L’Information du Nord (Rivière-Rouge, Mont-Tremblant, Sainte-Agathe-des Monts) sont distribués chaque semaine à 68 000 copies dans le Publisac. Au total, ces trois journaux emploient une cinquantaine d’employés, alors que près de 80 encarteurs et camelots s’activent chaque semaine à distribuer le Publisac sur le vaste territoire rural qu’ils desservent. C’est sans compter les employés de TC Transcontinental attitrés à la production du Publisac, soit au prémédia et à l’impression, dans différentes entités, fait remarquer la conseillère principale aux communications d’entreprises chez TC Transcontinental, Nathalie St-Jean.
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