Gardes en chirurgie comblées jusqu’en février 2019
Retour à la normale à l’hôpital de Maniwaki après les Fêtes
C’est le 7 décembre que s’est terminé le bris de services touchant les gardes en chirurgien à l’hôpital de Maniwaki. Toutefois, le Centre intégré de la Santé et des Services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) anticipe qu’il y aura un autre bris de services du 14 décembre au 23 décembre. Après ce bris, l’horaire des gardes est comblé jusqu’en février 2019.
«Il est important de comprendre qu’un bris de service n’a pas lieu tant que celui-ci n’a pas commencé, soulignait Geneviève Côté, agente d’information-relations médias pour le CISSSO. C’est-à-dire que nous déployons tous les moyens possibles pour éviter ce genre de situation et que des solutions de dernières minutes sont toujours possibles.»Au cours des bris de services en chirurgie qui ont eu lieu au mois de novembre dernier et la semaine dernière, aucun transfert ambulancier n’a été fait vers l’hôpital de Mont-Laurier ou un autre hôpital du CISSSO, confirme Mme Côté. Elle a également précisé que le bris de service touche essentiellement les cas de traumatologie, donc la chirurgie générale. Le bloc opératoire continue de fonctionner en ce qui concerne les chirurgies spécialisées en orthopédie, en gynécologie et les endoscopies ont toujours lieu.Rappel des faitsLe 3 décembre dernier, l’annonce qu’il n’y aurait aucun chirurgien de garde à l’hôpital de Maniwaki jusqu’au 7 décembre en soirée avait suscité un certain émoi dans la région. C’était en fait la deuxième fois que cette situation se produisait dans ce même hôpital en un peu plus de deux semaines.Pour pallier cette situation, les accidentés de la route ou autres cas de traumatologie étaient automatiquement redirigés vers l’hôpital de Mont-Laurier ou vers ceux situés dans la ville de Gatineau.En entrevue sur les ondes de CHGA, le directeur des services professionnels du CISSSO, Daniel Tardif, avait alors comparé l’horaire des chirurgiens de garde de l’hôpital de Maniwaki à un gruyère. Il avait aussi commenté le bris de service en novembre dernier au bloc opératoire et ajoutait que la région avait aussi été en manque d’anesthésistes en septembre dernier. Le manque de personnel et la pénurie de main-d’œuvre avaient été pointés du doigt lors des précédents épisodes.Quelques jours plus tard, un journaliste de La Presse avait repris le sujet. De nouveau en entrevue, le directeur, Daniel Tardif, reconnaissait que, jusqu’en janvier, il pourrait être difficile d’assurer les services à temps plein d’un chirurgien.Rejoint par La Presse, le président et directeur général du Conseil pour la protection des malades, Me Paul G. Brunet, soulignait que plusieurs régions du Québec subissaient une pénurie de certains types de spécialistes. Selon lui, rien ne pouvait expliquer qu’une région ou une autre n’ait pas accès aux mêmes soins et aux mêmes médecins puisque les gens paient les mêmes impôts. «Je ne sais pas si c’est à cause du lobby très fort des médecins, mais il n’y a aucune raison», avait-il déclaré à La Presse.Me Brunet disait vouloir accorder sa confiance à la nouvelle ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann: «Peut-être que le fait qu’elle ne soit pas médecin va apporter beaucoup à la solution. Parce que jusqu’à maintenant, peut-être à tort, on a senti une apparence de conflit d’intérêts entre les médecins et les ex-ministres de la Santé qui étaient eux-mêmes médecins».Hôpital de ManiwakiL’hôpital de Maniwaki dessert le territoire de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau qui comprend 17 municipalités réparties sur un peu plus de 12 177 km carrés. Environ 20 250 personnes, incluant la communauté algonquine de Kitigan Zibi, habitent ce territoire. Les services d’urgence de cet hôpital sont ouverts en tout temps. «Nous déployons tous les moyens possibles pour éviter ce genre de situation.» – Geneviève Côté, agente d’information-relations médias au CISSSO
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