Gestion des boues de fosses septiques
La MRC Vallée-de-la-Gatineau remet les pendules à l’heure
Suite à une série d’articles parue sur le Journal de Jean Lacaille, qui partageait l’opinion de Steve Connoly, un citoyen ayant rédigé un document de neuf pages concernant son désaccord avec la façon de gérer les boues de fosses septiques, la MRC Vallée-de-la-Gatineau (MRCVG) a publié un communiqué de presse dans le but de clarifier la situation.
Dans une série d’articles publiée les 7, 8 et 9 novembre derniers, le journaliste Jean Lacaille a partagé un résumé du texte de neuf pages écrit par Steve Connoly. Dans son document, M. Connoly s’oppose au pompage obligatoire des fosses septiques aux deux ans qui, selon lui, est une histoire d’incompétence gouvernementale. L’avis du citoyen de Low, qui est un ingénieur à la retraite, est que cette procédure est incompréhensible et coûte trop d’argent aux contribuables de la région. En écrivant son texte, l’homme a voulu dénoncer et s’opposer aux façons de faire actuellement en place.Réaction immédiateSuite à ces publications, la MRC s’est immédiatement manifestée en publiant un communiqué de presse afin de rétablir la situation. Communiqué dans lequel on déclarait que «Malheureusement, aujourd’hui certaines personnes, qui sont bien connues pour e?tre interminablement ne?gatives et de?magogues envers notre organisation, ont choisi de de?noncer ce qu’ils qualifient de scandale sur les me?dias sociaux. Le scandale, c’est que des gens prennent une tribune publique avec des informations fausses et me?disantes». Sylvie Dejouy, agente de communication de la MRCVG, a précisé que les fausses informations dont on parle dans le communiqué sont «en particulier la remise en question de la nécessité de procéder régulièrement à la vidange des fosses septiques et de prétendre que la MRC dépense inutilement l’argent des contribuables. Comme le dit le communiqué, environ 2/3 des municipalités au Québec fonctionnent exactement comme nous et la majorité de l’autre tiers souhaiterait le faire. Par ailleurs, le coût d’une vidange n’est pas plus élevé depuis la prise en charge municipale».«Informations erronées»Mme Dejouy a aussi expliqué que si la MRC a réagi rapidement et fortement c’était dans le but de donner l’heure juste aux citoyens. «Un rapport a été rédigé par un citoyen de La Vallée-de-la-Gatineau mettant en doute la nécessité de vidanger les fosses septiques aux deux ans, dans le cas d’une résidence permanente. Or, ce rapport a été conçu sans nous consulter, ce qui aurait permis d’apporter des réponses à ses questions et d’éviter que des informations erronées soient diffusées… C’est très dommageable de véhiculer de fausses informations concernant des pratiques qui ont prouvé leur efficacité et qui ont même été citées en exemple au Symposium sur la gestion de l’eau organisé dernièrement par Réseau Environnement. Les investissements en environnement sont nécessaires et, d’ailleurs, d’autres sont à prévoir. Si la population est mal informée et perd confiance, ce sera très difficile pour la région de rester à jour et de pouvoir préserver la qualité de l’environnement pour nous», a-t-elle raconté. Projet d’étude mis en placeUn projet d’étude a été mis en place concernant le potentiel du Centre de traitement des boues de fosses septiques de Kazabazua à recevoir et traiter de la matière organique résidentielle en provenance du territoire de la MRCVG et de celui de la MRC des Collines-de-l’Outaouais. Aucune décision politique n’a été prise pour le moment. Ce sera aux élus de décider s’ils vont de l’avant en adoptant une résolution à ce sujet.Si des personnes remettent encore en question la nécessité de procéder à la vidange des fosses septiques à une période régulière, la MRCVG les invite à entrer en contact avec elle et à consulter le document sur «L’État de situation sur la gestion des boues de fosses septiques» pour toute question relative aux obligations provinciales en matière d’eaux usées au http://www.environnement.gouv.qc.ca/eau/eaux-usees/residences_isolees/gestion-optimale-fosses-septiques.pdf. «Dans l’ensemble, les citoyens nous ont remerciés de leur avoir donné l’heure juste et nous sommes contents de voir qu’ils ont partagé notre communiqué via leurs réseaux sociaux.»—Sylvie Dejouy, agente de communication de la MRCVG
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