Déconfinement des parcs et pistes cyclables
Les humains moins civilisés que les animaux?
Le 12 mai dernier, au lendemain de la réouverture du Parc régional du Mont-Morissette à Blue Sea, le président du parc, Morris Richardson, a publié sur les réseaux sociaux un commentaire qui en disait long sur les répercussions du déconfinement par étape. Ses employés ont dû nettoyer des déjections à côté des toilettes du site considérant que le déconfinement permet la réouverture des parcs mais pas celle des installations sanitaires.
Morris Richardson, dans sa publication, n’a pas hésité à inscrire ces mots aux gens qui ont manqué de civisme : « Pensez-vous vraiment que nos employés sont payés pour nettoyer vos dégâts fécaux. Parfois, je pense que les animaux sauvages sont plus propres et plus respectueux de leur environnement que les humains ».
Étant donné la fermeture des installations sanitaires obligatoires aussi dans les municipalités et dans une majorité de commerces, la problématique touche aussi les gens qui font des « tours d’auto » ou qui doivent se déplacer sur une certaine distance pour aller faire leur épicerie, par exemple.
Rapporter ses déchets, même ses petits besoins
Éviter les déplacements entre les villes et les régions tel que demandé par le gouvernement demeure la meilleure solution. Sinon, pour les femmes, il existe des urinoirs portatifs comme piste de solution, plusieurs blogues de randonneurs en font mention.
Les randonneurs pédestres ont pris l’habitude, pour certains, de rapporter leurs déchets ou de les enfouir sans attaquer la nature. Ce n’est pas le cas du petit randonneur ni des amateurs de cyclisme selon Martin Desbiens, entraîneur et président du Club cycliste Les Rouleurs de l’Outaouais et organisateur du défi Gatineau-Mont-Tremblant, mais, la tendance du zéro déchet prend de l’ampleur et pourrait être une solution. Divers trucs existent. Plein Air Outaouais, sur son site internet, en cite quelques-uns dont l’enfouissement des matières fécales tout en respectant la nature et les autres excursionnistes. Il faut, pour une telle pratique, s’assurer d’avoir l’autorisation du site que l’on fréquente et prendre quelques précautions nommées sur le site.
L’autre méthode consiste à rapporter ses déchets humains dans un sac ou un contenant hermétique et les jeter à la poubelle de retour à la maison. La pratique n’est pas habituelle pour le commun des mortels mais permet de profiter de la nature et des installations de plein-air plus longtemps. Pour plus de précautions, certains ajoutent une poignée de litière biodégradable comme celle faite à partir de copeaux de bois pour les chats ou de bicarbonate de soude pour contrôler le contenu malodorant de leur sac hermétique.
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