Relations interculturelles
Une consultante interculturelle embauchée pour la Vallée-de-la-Gatineau
La Vallée-de-la-Gatineau possède désormais une ressource qui tentera de rassembler les communautés autochtones et les non-autochtones sur son territoire afin de sensibiliser les gens et prévenir toute forme de racisme interculturel.
Victoria Lynn Tenasco-Commanda a été présentée, le mardi 16 mai dernier, lors d’une conférence de presse.
Ce travail est une collaboration entre le Centre d’Amitié autochtone, la communauté Kitigan Zibi Anishinabeg et la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau (MRCVG).
Le projet comporte trois objectifs : améliorer l’état actuel de sensibilisation face à des situations de racisme vécues par la population, mettre en place des actions concrètes pour créer un changement et promouvoir, éduquer la population sur les contributions des Premières Nations.
Expertise variée
Mme Tenasco-Commanda fournira un niveau d’expertise intermédiaire sur différents sujets comme : antiracisme, discrimination systémique et inégalité raciale. Elle pilotera la création d’un comité composé d’intervenants locaux, d’élus de la MRCVG et des Premières Nations.
La nouvelle consultante est originaire de Kitigan Zibi. Elle a quitté la région pour les études et est revenue dans la région depuis peu. Elle a fait des études en communications, études autochtones en plus de faire une maîtrise sur les études canadiennes dans le milieu autochtone. Elle fait présentement un doctorat en éducation et ses recherches sont dans la sécurisation culturelle. Elle considère que c’est un très bon bagage pour le travail de consultante qu’elle effectuera.
« Je veux construire une stratégie et rassembler les gens. C’est un gros projet. On doit se demander comment on peut amener tout le monde à s’intéresser et être sensibilisé. C’est un bon départ pour aller dans la bonne direction. »
Victoria Lynn Tenasco-Commanda
La directrice exécutive du Centre d’Amitié autochtone, Charlotte Commonda, se dit très heureuse de ce partenariat. Elle considère que c’est une solution positive qui permettra de travailler tous ensemble.
Pour la part, la préfète de la MRCVG, Chantal Lamarche, explique que l’embauche d’une consultante interculturelle a été rendue possible grâce à une subvention des Affaires autochtones accordée à la MRCVG et Kitigan Zibi.
« Je suis très heureuse de cette complicité. On devient partenaire avec les Premières Nations dans ce projet. À la suite du travail de la consultante interculturelle, la prochaine étape est d’embaucher une personne terrain », se réjouit-elle.
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