Il n’y a pas d’âges pour profiter de la vie
Âgée de 84 ans, elle chasse toujours avec passion
Mère de 2 enfants, grand-mère de 5 petits-enfants, infirmière à la retraite, amoureuse du réservoir Baskatong et surtout passionnée, Danielle Wallingford souhaite, à l’âge de 84 ans, encourager la population à poursuivre ses rêves.
Née dans la génération silencieuse (1925 – 1945) au début de la Deuxième Guerre mondiale, elle se remémore son amour de la chasse depuis son plus jeune âge. Son père était chasseur et lui a probablement transmis sa passion. Plus jeune, il l’amenait dans les bois pour chasser, mais Mme Wallingford se rappelle que la plupart du temps elle partait seule pour aller chasser.
« Je prenais la [carabine] à mon père et j’allais faire le tour du champ où on restait. »
Danielle Wallingford
Lorsqu’elle s’est mariée, elle a modéré ses sorties à la chasse. Avec deux enfants et le travail, elle avait moins de temps à y consacrer. À l’été 1997, Mme Wallingford a pris sa retraite plus tôt que prévu. Le gouvernement Bouchard lançait à l’époque un programme de mises à la retraite anticipée. Environ 4000 infirmières ont quitté le réseau, dont Mme Wallingford, prenant ainsi sa retraite à l’âge de 57 ans, lui permettant ainsi de renouer avec ses anciens amours.
Trois lots de chasse
Mme Wallingford a trois lots de chasse comprenant un camp de chasse à Aumond. Chaque année, elle « déménage » avec son amoureux dans son camp de chasse. Ils arrivent en septembre et repartent autour de la mi-décembre selon la température. Alors, chaque année, elle part à la chasse au bonheur durant près de quatre mois. Puis ce n’est pas un simple petit camp de chasse. Installé au gaz, avec des génératrices, une douche et ils ont même la télévision et regarde les matchs de hockey. Un camp de chasse assez grand pour coucher 11 personnes. Elle accueille régulièrement des amis ainsi que ses enfants et petits-enfants. D’ailleurs, elle a initié le plus vieux de ses petits-fils dès l’âge de 6 ans. Tous ensemble ils font de gros repas de chevreuil et c’est elle qui le cuisine. « On s’amuse beaucoup. », raconte-t-elle. C’est d’ailleurs le fait de pouvoir se réunir en famille et entre amis autour d’un bon repas qu’elle a elle-même chassé et cuisiné, le fait de s’amuser avec eux lors de ces occasions, c’est tout le plaisir que lui procure la chasse qui l’anime.
Mme Wallingford raconte qu’ils ont toujours tué à l’automne. Ce sont généralement des chevreuils, mais se souvient avoir déjà tué un orignal. Ils sont six chasseurs et l’automne dernier ils en ont eu trois. « Quand on tue, on prend des shooters », dit-elle en riant.
Mme Wallingford a habité longtemps à Maniwaki, mais depuis près de 10 ans, elle réside au nord du réservoir Baskatong. Elle a un bateau-maison dans lequel il est possible de coucher.
« Parfois, on part 2 ou 3 jours, puis on couche sur des plages. », explique-t-elle sourire aux lèvres.
Puis il y a aussi la pêche, qu’elle n’aime pas autant que la chasse. Dès qu’elle revient pour l’hiver, elle a déjà hâte d’y retourner ou comme elle le dit, elle a hâte de vieillir.
« C’est merveilleux, c’est une belle retraite. Je suis très heureuse. »
Danielle Wallingford
Cette jeune retraitée de 84 ans est toujours très active et surtout toujours aussi passionnée de chasse. Mme Wallingford affirme que tant et aussi longtemps que la vie le lui permettra, elle chassera pour son plus grand bonheur.
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