La préfète de la MRCVG fait son Bilan pour 2022

Publié le 23 décembre 2022 par Marie Pier Lafleur

Publié par

Marie Pier Lafleur

Journaliste | mplafleur@medialo.ca

La préfète de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau (MRCVG), Chantal Lamarche, est fière du bilan déposé pour l’année 2022.

Le conseil de la MRCVG lors du Lac-à-l’épaule, en compagnie des directeurs de services (Photo gracieuseté de la MRCVG)

En 2022, Chantal Lamarche amorçait son 2e mandat au suffrage universel à la préfecture de la MRCVG. Une année qui n’aura pas été de tout repos, mais qui a tout de même permis de faire avancer plusieurs dossiers. Tout d’abord, Mme Lamarche désire souligner l’apport inestimable de tous les maires et mairesses, de l’équipe de direction et de tous les employés de la MRCVG sans qui tout ce travail n’aurait pu être si bien accompli.
Lac-à-l’épaule
Au cours de cette dernière année, les 17 maires et mairesses se sont réunis pour une réunion de planification stratégique. Un tout premier à la MRC. Cet événement a été fort apprécié par les élus, souligne Mme Lamarche. L’objectif était de travailler tous ensemble leurs objectifs, leurs priorités et d’avoir une même vision. Avec ce lac-à-l’épaule, ils voulaient fixer des objectifs, trouver des méthodes, des façons de travailler pour être plus productif.
« Ç’a été vraiment une belle réussite et l’on va sûrement le répéter pour voir ou l’on est rendu dans nos objectifs, dans nos priorités. »
Chantal Lamarche
Une année semé d’embûche
Certains dossiers ont été plus difficiles que d’autres à gérer. Mme Lamarche mentionne quelques dossiers qui ont été complexes.
• Le dossier forestier et celui de la santé ont été très durs.
• Les déchets ultimes c’est très difficile, il faut prendre des décisions assez sévères parce qu’on a beaucoup trop de déchets. Ça coûte extrêmement cher pour ceux qui payent des taxes.
• La santé mentale on a beaucoup de besoins sur notre territoire. C’est un milieu où il est compliqué d’aller chercher de l’argent. C’est dur d’offrir les bons services. Je suis très fière du projet ÉMIPIC pour la santé mentale, rapporte Mme Lamarche.
Bien que ce soient des projets difficiles, le conseil de la MRCVG continuera à travailler très fort pour les réaliser, mentionne Mme Lamarche
Ce qui est le plus pénible pour Mme Lamarche est de faire des sorties médiatiques. Travailler avec les ministères, ça prend beaucoup de temps. Quand elle doit faire des sorties médiatiques, c’est parce qu’il n’y a pas eu d’ententes dans la dernière année et qu’elle veut faire avancer les choses. C’est difficile parce que je dois sortir dans les médias contre mes partenaires, contre les ministères qui n’avancent pas. Ce n’est pas ma façon à moi de travailler, je préfère travailler en partenariat. C’est difficile parce qu’il y a des gens à qui je parle régulièrement, des gens que j’apprécie, mais c’est Québec qui ne bouge pas. C’est vraiment ce qui est le plus délicat et je n’aime pas ça, mentionne Mme Lamarche.
Le plus bel accomplissement de 2022
En nommer juste 1, était tout simplement impossible pour Mme Lamarche. Il y en a eu plusieurs, selon elle.
• Le projet de viande sauvage à l’écocentre a été hyper important parce qu’on aurait perdu nos boucheries sauvages.
• Le dossier de la santé qui dure depuis 3 ans et là on a vraiment réussi, c’est fait, c’est commencé.
• La présence de François Legault en février et ça faisait 2 fois qu’il venait à Maniwaki. C’est important pour nous, on a une visibilité. Quand le premier ministre se déplace et vient dans une municipalité, c’est important.
« Écoute on en a beaucoup, là tu me martyrises. Je pourrais t’en nommer encore plusieurs. »
Chantal Lamarche
Une des belles fiertés de Mme Lamarche, c’est que le conseil des maires est très uni. C’est facile de travailler ensemble et de prendre des décisions.