La légendaire course de chiens de traîneaux à Maniwaki est de retour
Plusieurs courses de chiens de traîneaux se dérouleront les 17 et 18 février à Maniwaki, un travail qui demande à Robert Lemieux, l’organisateur, des mois de travail.
Quoique cela ne se produise qu’une fois par an et sur deux jours, l’organisation prend plusieurs mois à M. Lemieux. « Aussitôt que [la course] se termine, je commence à organiser l’année d’après. D’abord, en mars et avril, je pars au Mexique. À partir de mai, je recommence à travailler sur la course à temps partiel », détaille-t-il.
Trajet
Départ et arrivée se feront dans le parc industriel de Maniwaki en face de Tronçonnage Gagnon.
Les 17 et 18 février, le menu se développera ainsi : « à 10h , il y aura une course avec deux chiens ; à 11h, avec quatre chiens ; à 13h, avec 6 chiens », mentionne l’organisateur. D’autres précisions seront indiquées sur le site Internet de l’organisme responsable voire sur leur page Facebook Courses internationales de chiens de traîneaux de Maniwaki.
Quant à la gent canine, ce sont majoritairement des chiens sibériens ou des lévriers (le fameux greyhound) connus tout autant pour la finesse gracile de leur silhouette que pour leur vitesse de pointe (70 km/h).
Ces athlètes à quatre pattes tirent soit des traîneaux sur la neige soit des karts qui sont des voiturettes utilisables sans neige. Les conditions techniques ne sont pas les mêmes. « Ça ne se conduit pas pareil. Le kart glisse moins. Dans les courbes, c’est plus difficile que les traîneaux qui, eux, glissent parfois trop », explique l’organisateur.
Ce sexagénaire est un Maniwakien résident d’Aylmer à Gatineau. Semi-retraité, il occupe la fonction de président de l’association Courses internationales de chiens de traîneaux de Maniwaki depuis cinq ans.
Le musher, le chef de meute
Dans ces courses de traîneaux, pour diriger les chiens, ça prend un musher. C’est le meneur de l’attelage de chiens. Son rôle s’apparente à la figure du jockey dans les compétitions hippiques. Toutefois, il n’y a aucune mise d’argent sur les courses de chiens.
Le musher doit suivre un entraînement physique. Et la course de Maniwaki est technique. Ça demande un bon meneur d’autant plus que l’épreuve se déroule sur des sentiers en pleine forêt sur une distance de 6 km, 9 km et 17 km (les longueurs sont présentées en miles du fait de la présence importante de participants américains).
Une course historique
C’est une institution à Maniwaki. Et ce sport est populaire à l’étranger. « En France, présentement, se tient la Grande Odyssée, une course de chiens de traîneaux très populaire », souligne Robert Lemieux.
Concernant La Vallée-de-la-Gatineau, elles furent créées en 1931. À cette époque, elles se déroulaient sous la houlette de la Canadian International Paper Company (CIP), une entreprise alors bien connue qui contribua au dynamisme industriel outaouais (Quartier-du-Moulin à Gatineau).
Dans les années 50 et 60, le père de Robert Lemieux s’occupait de ces courses. Autour des années 70, Robert Lemieux prit la relève comme organisateur et comme musher. Avec son départ de Maniwaki, l’événement est « tombé à l’eau ».
Il y a cinq ans, M. Lemieux a été consulté à l’occasion d’une réunion ; il en est ressorti président de l’association précitée. Comme un retour aux sources…
En presque un siècle, la gestion de cet événement historique aura connu une belle stabilité avec seulement trois organisateurs : la CIP et les Lemieux père et fils.
Qui a gagné ?
Lorsqu’une course de chevaux s’achève, c’est souvent la photo du finish qui détermine le vainqueur et distingue les concurrents bien positionnés du reste du peloton.
Avec les chiens, ça diffère. « Les attelages peuvent être plus longs les uns par rapport aux autres. Donc, c’est le bout du traîneau qui importe. On a deux chronométreurs en charge qui viennent compenser un éventuel dysfonctionnement du système de chronométrage électronique », conclut-il.
Pour s’inscrire, cliquer ici.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Un appel à la vigilance face aux collisions
Le mois de novembre, tout comme le mois d’octobre, est particulièrement propices aux collisions avec la grande faune en raison …
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Un nouveau roman pour Marie Paquette : Ma vie au grand jour
L’auteure Marie Paquette est de retour avec son dernier roman, Ma vie au grand jour aux Éditions Marie-Guy.