Gala Country
Matt Lang récompensé : « Ça fait plaisir une tape dans le dos de l’industrie »
Matt Lang, l’artiste country maniwakien, a remporté le prix de l’interprète masculin de l’année le 26 octobre dernier au Gala Country qui se déroulait à Montréal. L’ancien animateur radio, qui se consacre à la musique pleinement depuis quelque temps, nous a livré ses impressions.
Quel est votre sentiment concernant ce prix gagné ?
C’est toujours un honneur de remporter ce prix. Ce n’est pas mon premier, mais ça fait du bien cette récompense. C’est comme une tape dans le dos de l’industrie. Peu importe le prix qu’on gagne. C’est le fun de recevoir ça.
Vous vous rendez souvent à Nashville au Tennessee, capitale mondiale du country ? Est-ce une étape incontournable ?
Quand tu fais du country, faut que tu ailles à Nashville au moins une fois dans ta vie pour comprendre l’essence de cette musique-là. Pour moi, c’est une étape incontournable, car quand je suis là-bas, je suis très inspiré.
Je fais souvent des allers-retours Québec-Nashville. J’y reste avec mon producer.
Votre premier séjour là-bas fut un véritable pèlerinage en 2018.
Nashville, c’était un vieux rêve depuis que j’étais jeune. Là, je l’ai réalisé. Ça a bien été. Je trouvais ça difficile, mais en même temps j’aimais ça, car ça représentait de la nouveauté. C’est le fun quand tu veux apprendre d’autres choses dans la vie.
Parmi vos concerts à venir, pas de date en Outaouais.
J’ai des dates qui restent à annoncer encore. Des surprises qui s’en viennent. Je ne peux pas dire quoi, pour le moment. Il y a d’autres choses qui s’en viennent par après, et je travaille pour tout ça.
En janvier, on aura des spectacles au Québec et on va faire le Canada anglais au complet, mais c’est sûr que je veux m’arrêter en Outaouais, ça c’est certain.
Après une prestation à Berlin en Allemagne en mars 2020, la COVID-19 a ralenti votre progression internationale. Mais, ça reprend : vous avez des projets en France, Italie, Espagne.
Oui, ça marche quand même bien. Je dirais que le country est en développement surtout en France. On a joué au Royaume-Uni aussi. Ça a super bien été. La salle était pleine ! C’est la musique country à l’échelle internationale.
Vous fûtes animateur radio avant d’embrasser le country. J’imagine que quitter cette première job, c’était planifié.
Mon premier but était de faire de la musique, mais j’aimais beaucoup la gang avec laquelle je travaillais à la radio.
Quelles sont les idoles qui vous ont donné envie de faire ce métier ?
J’ai beaucoup écouté Johnny Cash. J’aime aussi Alan Jackson, Willie Nelson, George Strait, Merle Haggard. Ils m’ont tous donné envie de faire ça. J’ai beaucoup d’inspiration quand je les écoute encore maintenant.
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