Festival d’eau vive de la Haute-Gatineau
La rivière Gatineau sera prise d’assaut cette fin de semaine
Les 25, 26 et 27 août prochains, à Maniwaki, la rivière Gatineau sera prise d’assaut par les festivaliers. Dédié à la préservation des rivières, le Festival d’eau vive de la Haute-Gatineau permet la descente de la majestueuse rivière Gatineau et la moitié des profits sera versée en parts égales à deux organismes, soit au Fonds de préservation de Canot Kayak Québec et à la Fondation Rivières.
Le Festival d’eau vive de la Haute-Gatineau se tient chaque année à Maniwaki depuis 1997. Chaque année, ce sont des centaines de pagayeurs des quatre coins du Québec, de l’Ontario et des États-Unis qui participent au Festival d’eau vive de la Haute-Gatineau. Avec le temps, ce festival est devenu l’un des plus importants événements du genre en Amérique du Nord. Le Festival d’eau vive de la Haute-Gatineau reçoit généralement environ 500 personnes lors de l’événement. Les autres festivals de ce genre au Québec reçoivent en moyenne une centaine de personnes, démontrant ainsi la popularité du festival de la Vallée.
Rafting et bien plus
Durant cette fin de semaine, les participants feront bien entendu du rafting et pourront participer à quelques activités qui se dérouleront à la Cité étudiante de la Haute-Gatineau. Le Festival fait partie de la tournée mondiale du festival de films de pagaie.
Le vendredi soir, ils diffuseront des films d’eau vive sur un écran en plein air. Le samedi soir, l’organisation offre le souper aux festivaliers et qui se transforme en fête en soirée. Par la suite, il y aura de la musique sous le chapiteau et dehors il y aura un feu de camp ou les gens pourront se réunir. Malheureusement cette année, l’organisation ne sera pas en mesure d’offrir d’autres activités que la descente de la rivière Gatineau, mais souhaite ramener des activités pour toute la famille dans les prochaines années.
Bien entendu le samedi et le dimanche il y aura des descentes de la rivière. L’organisation se chargera de transporter les gens et leur embarcation du site de camping à la mise à l’eau sur le chemin Godin à Déléage puis les gens descendront jusqu’à Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau où ils sortiront au Bonnet Rouge Rafting. L’organisation les attendra pour les ramener au site de camping.
Le coordonnateur du festival, Vincent Bourque, parle de la rivière Gatineau avec une grande passion. Il explique que les rapides de la rivière Gatineau sont gigantesques. « C’est très impressionnant et intimidant même pour des gens qui sont expérimentés. Ça fait 30 ans que je fais du kayak et quand je descends la rivière Gatineau j’ai encore des papillons », dit-il.
Un festival sportif pour tous
M. Bourque indique que ce festival s’adresse à tous, bien qu’il y ait tout de même des conditions particulières à respecter pour être en mesure de descendre la rivière en toute sécurité. Il faut tout d’abord être relativement en bonne forme physique et être capable de nager. Il y a aussi une masse minimale à respecter, Transports Canada exige pour des rapides de plus de classe trois en rafting, un poids minimal de 90 livres. Comme la majorité des rapides de la rivière Gatineau sont de classe IV et IV-V, cette condition doit être respectée. Malgré ces restrictions, M. Bourque mentionne que les gens qui n’ont jamais mis un pied dans une embarcation sont les gens qui utiliseront le rafting et seront accompagnés d’un guide professionnel tout au long de la journée. C’est d’ailleurs le rafting qui rend la descente de la rivière Gatineau accessible à tous.
M. Bourque explique que l’objectif du festival est la protection de la rivière. Tout d’abord, ils désirent occuper la rivière, la faire connaître, ils veulent que les gens viennent la descendre et qu’il découvre ce que c’est qu’une belle rivière.
« Pour nous, c’est important que les gens de la Vallée-de-la-Gatineau osent venir au Festival, s’informer et venir essayer, venir descendre la rivière Gatineau, et ce même s’ils n’ont jamais fait d’eau vive. On veut que les gens viennent découvrir la rivière Gatineau », conclut Vincent Bourque.
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