Industrie forestière
Forum sur les communautés forestières
En visite à Québec, la préfète de la MRCVG, Chantal Lamarche, participait à un panel portant sur l’aménagement de nos territoires pour la forêt d’aujourd’hui et de demain dans le cadre du Forum des communautés forestières de la Fédération québécoise des municipalités.
Mme Lamarche a été panéliste pendant 90 minutes. Le but était de parler de la crise forestière qui sévit en Outaouais et dans les Laurentides depuis quatre ans. L’expérience s’est très bien déroulée selon la préfète.
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs avait développé un nouveau régime forestier qui a remplacé, le 1er avril 2013, celui instauré dans les années 80. Ce nouveau régime est venu augmenter le coût des opérations, d’après Mme Lamarche.
Durant ce forum, Mme Lamarche a beaucoup parlé de la crise en Outaouais et dans les Laurentides. D’un autre côté, un collègue de la Haute-Gaspésie expliquait que son problème était lié aux caribous. « On a tous nos enjeux », raconte Mme Lamarche.
Mme Lamarche qui n’a pas étudié dans le domaine connaît tout de même la réalité de la région. Elle était entourée d’un technicien forestier et d’un ingénieur forestier, ce qui a facilité les discussions. Mme Lamarche rappelait l’importance de changer complètement le régime forestier actuellement en place et que le réseau routier de la forêt avait besoin de beaucoup plus d’argent. Ce sont les forestières qui font les chemins dans la forêt. Ces chemins sont utilisés par les chasseurs, les pêcheurs, les VTT, les pourvoiries et malgré cela, ce sont les forestières qui payent pour ces chemins.
Le pont Gens-de-terre, qui se situe dans le premier tronçon du chemin Lépine-Clova n’est plus utilisé par les forestières depuis l’an dernier. Ce pont a été déclassé par le MFFP et empêche les camions lourds de le traverser. Ce pont doit être refait pour les forestières, mais également pour les pourvoiries et chalets qui se trouvent de l’autre côté. Un seul camion léger peut passer dessus en ce moment. Les transporteurs de bois doivent faire un détour d’une heure trente de détour pour arriver à leurs fins.
« Le MFFP veut que ce soit les forestières ainsi que les MRC qui paye pour ces chemins, mais ça devrait être le MFFP qui devrait payer pour ce pont qui est très stratégique pour l’Outaouais et les Laurentides. »
Chantal Lamarche
Décentralisation
La décentralisation a aussi été un sujet abordé. Pour le moment, la gestion est faite à partir de Québec et la réalité des forestières qui reçoivent des prescriptions de bois de leur part n’est pas réaliste, l’idéal serait de ramener les emplois des fonctionnaires en région rapporte Mme Lamarche.
L’Outaouais à la chance d’avoir une forêt diversifier avec son bois de pâte et son bois feuillu. Il est donc primordial de trouver un preneur de bois de pâte pour l’Outaouais et les Laurentides afin d’apaiser la crise, affirme Mme Lamarche.
« Ça fait quatre ans que l’Outaouais et les Laurentides sont en crise, mais là c’est tout le Québec qui l’est. »
Chantal Lamarche
Lors de ce forum, Mme Lamarche a parlé du régime forestier qui doit complètement changer selon elle et ça doit se faire rapidement, de la décentralisation, de la crise dans l’Outaouais et les Laurentides qui se vit actuellement ainsi que trouver un preneur de pâte. Ce sont ces demandes pour assurer l’avenir de l’industrie forestière en Outaouais.
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