Événement important à Maniwaki
Annulation de la Pakwaun 2023
(Voyez la version de la Ville de Maniwaki plus bas.)
La Québécoise de Maniwaki annonce l’annulation du carnaval d’hiver Pakwaun 2023 lors d’une conférence de presse tenue le 25 novembre dernier.
L’an dernier, la Québécoise de Maniwaki avait dû annuler la Pakwaun 2021 par manque de personnel et de bénévoles, ainsi que les contraintes des mesures sanitaires imposées pour un événement de cette envergure, ce qui représentait un enjeu majeur.
Cette année, la Pakwaun a été annulée pour d’autres raisons. Considérant que la Québécoise de Maniwaki est un organisme à but non lucratif qui a souffert financièrement de la pandémie, la présidente du club la Québécoise de Maniwaki Madeleine Saumure dit que l’organisme n’est pas en mesure d’assumer les frais pour la location de l’aréna de Maniwaki ainsi que les frais de location de scène, sonorisation, achat et location d’équipement, main-d’œuvre qui s’ajoute aux dépenses de cet événement. « Nous sommes un organisme à but non lucratif et notre but est de faire de l’argent pour le remettre aux citoyens, pour donner des bourses d’études et au Camp d’été le terrier », rapporte Mme Saumure.
Auparavant
Le centre sportif Gino-Odjick était prêté gratuitement pour organiser cet événement. Durant 48 h, les infrastructures ainsi que le personnel de la Ville de Maniwaki étaient prêtés gratuitement pour le festival. Dorénavant, selon Mme Saumure, l’organisme doit payer pour y organiser son carnaval d’hiver.
« La raison qui nous a fait reculer c’est que pendant les dernières années tout se passait à l’aréna. On a communiqué avec la ville et maintenant c’est utilisateur-payeur. »
Madeleine Saumure
Considérant que les commanditaires et collaborateurs ont souffert financièrement de la pandémie. La Québécoise de Maniwaki considère qu’elle ne peut demander de plus grandes contributions, rapporte Mme Saumure.
Autre proposition
La Québécoise de Maniwaki a reçu une proposition de la Ville de Maniwaki, soit d’organiser la Pakwaun au site des Trois Clochers gratuitement, sous la forme d’une journée familiale, selon Mme Saumure. Cependant, l’organisation a jugé que l’endroit est trop restreint et limité en accès aux gens de tous âges et ce plan ne correspondait pas à la Pakwaun qu’elle désirait organiser et toujours selon Mme Saumure l’annulation était inévitable dans les circonstances.
Y a-t-il d’autres possibilités ?
La Pakwaun se veut un festival régional et rassembleur depuis 48 ans qui favorise la tenue de plusieurs événements gratuits ou à faible coût et l’organisme la Québécoise de Maniwaki tient à continuer à offrir cet événement dans la région rapporte Mme Saumure. Pour ce faire, elle reste ouverte à la possibilité d’organiser à nouveau ce festival en partenariat avec la Ville de Maniwaki selon d’autres conditions. Elle est également ouverte à organiser ce festival avec toute autre municipalité de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau.
Mme Saumure mentionne que la Québécoise de Maniwaki continue avec l’activité « Arbre des petits Anges » et il n’est pas impossible qu’elle fasse d’autres activités.
…
Étonnés et désolés
L’autre côté de la médaille
Du côté de la Ville de Maniwaki, l’annonce récente de l’annulation du Pakwaun 2023 les a beaucoup étonnés. La mairesse de la Ville de Maniwaki, Francine Fortin déplore la situation qui s’est produite et se dit déçue de l’annonce qui a été faite.
Le club la Québécoise de Maniwaki et la Ville de Maniwaki se sont rencontrés le 3 novembre dernier pour discuter de la Pakwaun 2023. « Nous avons passé 4 h ensemble pour voir toutes les possibilités et elles semblaient satisfaites », rapporte Mme Fortin. La Ville avait demandé d’avoir plusieurs rencontres avec elles, ce qui n’a pas été fait, ajoute la mairesse.
Proposition de la Ville de Maniwaki
La Ville de Maniwaki avait proposé le site des 3 clochers complètement gratuitement pour cet événement. Dans le but de faire un renouveau de la Pakwaun, car l’achaladange avait diminué lors des dernières années, affirme Mme Fortin. La Ville avait présenté une programmation facile pour que la Québécoise de Maniwaki puisse faire des profits et du coup éviter des frais aux contribuables, rapporte la mairesse. La Ville offrait 3 000 $, gérait l’activité de la mascarade à ses frais et elle gérait l’activité du caribou. «C’est beaucoup d’employés, monétairement la Ville mettait beaucoup de sous», révèle Mme Fortin.
Pourquoi demander de payer
Le centre sportif Gino-Odjick à Maniwaki a été rénové parce qu’il n’était pas du tout conforme et aurait fini par être fermé, rapporte Mme Fortin. Puis la Ville de Maniwaki est allée chercher un maximum de financement pour finaliser les 2 premières phases, il reste une 3e phase à finaliser. Le centre sportif, c’est notre plus belle réalisation, dit Mme Fortin, avec fierté. Le conseil de ville a statué sur les rénovations qui ont été faites au centre sportif. Il y a un coût à ça et il faut que ça se paye. Malgré toutes les subventions, on a diminué la perte du centre sportif en faisant en sorte d’aller chercher plusieurs revenus qu’il n’y avait pas avant, révèle Mme Fortin.
Utilisateur-Payeur
Chaque fois qu’il y a une activité au centre sportif, la Ville doit assumer les coûts, dit Mme Fortin. C’est-à-dire les frais de nettoyage, de réparation s’il y a des bris, les employés syndiqués, les heures supplémentaires au besoin que la ville doit payer en double.
« Ces coûts, c’est nous les contribuables de la Ville qui doivent en assumer la facture. »
Francine Fortin
Le conseil de Ville a établi une grille tarifaire pour la location du centre sportif qui inclut des tarifs réduits pour les organismes à but non lucratif. Le coût de location pour un organisme à but non lucratif est de 200 $ par jour. La location du centre sportif comprend l’emplacement, le nettoyage des lieux, les employés et les heures supplémentaires de ces employés.
Mme Fortin rappelle que la Ville de Maniwaki a offert son soutien et sa collaboration depuis les 48 années passées et qu’elle aurait aimé y participer pour la mouture de 2023.
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