C’est un nouveau service qui vise, outre sa convivialité, à répondre à des besoins bien précis. « Beaucoup de gens ne mangent pas à leur faim et beaucoup vivent dans la solitude », explique le père de cette paroisse, Sylvain Desrosiers.

« C’est en écoutant les témoignages des gens et en voyant que les demandes pour le Pain quotidien (comptoir alimentaire de la paroisse) augmentaient, que nous avons dressé le constat de cette double souffrance : les difficultés financières et la solitude. Une soupe de l’amitié était pour nous une évidence afin de recréer des liens communautaires surtout après la pandémie », poursuit-il.

L’homme d’Église avance que ces phénomènes ne sont pas nécessairement typiques de sa région, mais que cela concerne bon nombre de personnes au Québec, isolement et hausse du coût de la vie obligent. « Et financièrement, les salaires ne suivent pas », se désole-t-il.

Le but est de nourrir et d’apporter du réconfort à celles et ceux qui se sentent seuls ou isolés et leur permettre de partager un repas avec d’autres convives. « Nous pensons aussi aux travailleurs qui mangent seuls devant leur écran ou dans leur camion. Ils peuvent apporter leur lunch et l’agrémenter de notre cuisine maison chaleureuse. Nous désirons faire de ces dîners des moments de rencontre confraternelle ouverts à toutes et à tous et même aux jeunes de la Polyvalente », rajoute le prêtre.

Cette soupe s’adresse à tout le monde bien que le territoire paroissial débute à Grand-Remous et aille jusqu’à Messines. Le repas est gratuit. Cela dit, toute contribution, pour ceux qui le peuvent, sera la bienvenue. L’argent amassé servira uniquement pour financer la soupe.

La popote sera servie deux fois par semaine, soit les mardis et les jeudis de 11h à 13h15 à la salle paroissiale du Christ-Roi au 130, rue Christ-Roi à Maniwaki.

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