Québec solidaire
Laura Avalos
Quelle est votre vision des services de proximité en santé pour votre circonscription ?
À Québec solidaire, nous estimons que lorsque les citoyen·nes font appel aux services publics, et le système de santé n’est pas différent, c’est parce qu’ils en ont vraiment besoin. Le système de santé a grandement souffert des manœuvres d’austérité des différents gouvernements des 20 dernières années. Il est plus que temps de réinvestir intelligemment. À Québec solidaire, nous pensons que les gens sur le terrain connaissent mieux que quiconque les problèmes et les solutions possibles. Les gestionnaires des établissements, les syndicats, les usager·ères, nous les consulterons et les écouterons. Par ailleurs, nous avons une merveille que Québec : les CLSC! Avec un réseau de CLSC ouverts 24h sur 24, nous créerons une porte d’entrée de proximité afin de permettre aux Québécois·es. Nous allons y créer des équipes multidisciplinaires, incluant les médecins, ainsi que des programmes visant à offrir des services de soins préventifs dans les écoles et les CPE.
L’accès à un logement adéquat, quel que soit l’âge ou le revenu, est de plus en plus difficile et a des impacts dans d’autres secteurs d’activités. Que proposez-vous pour permettre aux gens de vivre et de vieillir chez eux ?
D’abord, je tiens à saluer la riche histoire de l’Outaouais dans le domaine de la lutte pour le droit au logement. De la lutte contre les expropriations des années 1960 dans l’Île de Hull jusqu’aux revendications pour le logement social en passant par la création de dizaines de magnifiques coopératives d’habitation, nos citoyen·nes savent la valeur d’un logement de qualité. Un toit, ce doit être un droit à tous les âges. En Outaouais, il se construit beaucoup de logements, mais toujours pour les plus riches. À QS, nous nous engageons à ouvrir un audacieux chantier de construction de 50 000 logements abordables pour toutes les catégories de population. Pour les ainé·es, QS nationalisera les CHSLD privés et favorisera le développement de lieux de résidence à but non lucratif. Avec un taux d’inoccupation en dessous de 3% en Outaouais, il est plus qu’urgent d’agir pour tout le monde ait un toit!
L’Outaouais intéresse de plus en plus les entreprises faisant de l’expropriation minière. Pour vous, est-ce que les règles actuelles sont adéquates pour permettre une cohabitation harmonieuse de l’activité minière et des autres activités dans la région ?
Les enjeux liés aux projets miniers dans l’Outaouais ne datent pas d’hier. Il est tout à fait inadmissible que les gouvernements libéraux, péquistes et caquiste n’aient jamais estimé pertinent de s’y attaquer. Au Québec, depuis Duplessis, nous avons des lois archaïques qui offrent le sous-sol québécois aux privés comme un «bar ouvert». Les règles des « claims miniers » relèvent d’une époque révolue. Malgré les appels répétés de QS et des citoyen·nes de l’Outaouais, le gouvernement de M. Legault n’a pas voulu s’attaquer à ce problème. Non seulement Québec solidaire a-t-il un plan pour nationaliser partiellement les mines de graphite existantes, mais je m’engage personnellement à travailler avec les citoyen·nes de l’Outaouais pour imposer le moratoire demandé. M. Legault parle d’acceptabilité sociale faisant ainsi porter le fardeau de la preuve sur les citoyen·nes. Il faut changer ces façons de faire. C’est de nos milieux de vie dont il est question.
Un enjeu seulement local, sans répercussion nationale, que vous souhaitez traiter ?
Dans Gatineau, il y a vraiment un déficit au niveau des services de proximité. Qu’on parle d’accès au soin de santé à travers les CLSC ou encore d’avoir accès à l’offre de service Québec, les dernières années ont été très dures pour l’ensemble de la circonscription. Le dossier qui me tient particulièrement à cœur est celui des services de santé de proximité. La concentration de services spécialisés à Gatineau empêche les gens d’avoir accès à des soins particuliers près d’où ils vivent. À l’heure du vieillissement de la population, ces services sont essentiels pour maintenir nos aînés à domicile le plus longtemps possible. Je veux m’assurer que la circonscription puisse avoir toute la partie du budget qui lui est due.
De plus en plus de projets demandent une acceptabilité sociale. Qu’est-ce que ça représente pour vous l’acceptabilité sociale ?
Il s’agit d’un choix démocratique et éclairé au sujet d’un projet, d’un plan ou d’une politique, fait par la population concernée par ses répercussions. Cette acceptabilité sociale sera obtenue ou non par un processus authentique de consultation de la population et des organismes locaux qui jugeront, à la lueur des informations qui leur seront soumises, si un projet donné cadre avec leur vision du développement de leur territoire. Elle devrait précéder toute mise en chantier qui risque d’entraîner des répercussions pour la population ou l’environnement et être obtenue avant qu’une entreprise engage des frais. En mettant en place des instances régionales de gouvernance dotées de budgets et de pouvoirs reconnus, Québec solidaire souhaite approfondir la participation démocratique et se doter de mécanismes favorisant la concertation.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Élections
Robert Bussière
Quelle est votre vision des services de proximité en santé pour votre circonscription ? Ma vision repose sur une offre de …
Caryl Green
Quelle est votre vision des services de proximité en santé pour votre circonscription ? Le Parti libéral du Québec s’engage à …
Joëlle Jammal
Quelle est votre vision des services de proximité en santé pour votre circonscription ? Concrètement, au Parti conservateur du Québec (PCQ), …