Projet verger à graines de noyer noir
Daniel Joanisse souhaite préparer la région aux changements climatiques
Dans les dernières semaines, à l’ordre du jour des conseils municipaux de la région, un point concernait le projet de verger à graines de noyer noir de Daniel Joanisse demandant appui et financement. L’info a voulu en savoir plus sur ce projet et s’est entretenue avec le producteur agroforestier.
C’est parce que le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) demande qu’un organisme soit désigné à titre de promoteur pour que le projet soit recevable que M. Joanisse a demandé aide et appui. La municipalité de Lac-Sainte-Marie s’est empressée de répondre à cette demande par le biais d’une résolution afin d’aider ce résident.
Le projet de M. Joanisse en est un d’aménagement durable des forêts puisqu’il consiste dans l’établissement d’un verger à graines de noyer noir, afin de se préparer à la modification de la composition forestière qui sera engendrée par les changements climatiques à venir.
Depuis une quarantaine d’années, M. Joanisse est propriétaire d’une ferme agroforestière située à Lac-Sainte-Marie. Étant bien informé sur les changements climatiques qui ont commencé à se faire sentir et conscient que les choses vont évoluer rapidement de ce côté, il affirme qu’il se devait d’agir.
« C’est un projet pour l’avenir. C’est pour les générations futures que je fais ça. »
Daniel Joanisse
« Les choses vont aller vite. On perd déjà beaucoup d’essences d’arbres. Présentement, il y a déjà quatre essences de feuillus qui sont pratiquement disparues à cause de maladies qui se développent ou de nouveaux insectes qui les ravagent. Les chaleurs et les sécheresses qu’on prévoit feront aussi beaucoup de dommages. Le noyer noir sera pour remplacer les essences qu’on perdra et de plus, c’est un bois très recherché pour sa qualité et son très beau grain.
L’objectif premier de M. Joanisse avec l’implantation de son verger est de produire des semences qui pourront être vendues pour être replantées et multiplier la présence de cette essence d’arbre sur le territoire et un peu partout.
« Produire, récolter, vendre, replanter, ça va devenir un cycle. Présentement, c’est le but. Peut-être que si j’ai de la relève, on pourrait venir qu’à les produire ici sur la ferme. Pour le moment, ce sera pour vendre aux pépinières », a-t-il ajouté.
Le producteur a aussi mentionné avoir eu de l’aide financière provenant du Programme d’aménagement durable des Forêts de la MRC Vallée-de-la-Gatineau qui lui permettra de démarrer son projet. « Ça va me permettre d’acheter des arbres. Ce sont des arbres assez gros que je vais prendre, environ un mètre de hauteur. Ça va simplifier le début du projet et sauver un peu de temps. J’ai aussi eu beaucoup d’appui venant des municipalités avoisinantes, a-t-il précisé.
Selon M. Joanisse, le projet en est un sur du long terme. Il prévoit être en mesure de récolter les premières semences au bout d’environ 17 à 20 ans.
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