May Caron Boutin de Grand-Remous
Quand les passions deviennent projets de vie
May Caron Boutin, une jeune femme de 21 ans, originaire de Grand-Remous est de retour à la maison après ses années d’études. Des projets plein la tête, elle s’est confiée à L’info pour parler de ses passions qui prennent maintenant la forme de projets de vie.
Parlez-nous de vous et de votre parcours.
« J’ai 21 ans et je suis originaire de Grand-Remous. J’y ai vécu toute ma vie jusqu’à mes études et là, j’y reviens. Depuis que je suis petite, j’ai une très grande passion pour les chevaux. J’y ai consacré énormément de temps. Depuis quelque temps, j’ai aussi un grand intérêt pour la photo. J’aimerais réussir à unir ces deux passions. Comme je suis déterminée et ambitieuse, je sais que j’y arriverai. »
Décrivez-nous le parcours qui vous a mené où vous en être actuellement.
« Je viens de terminer mes études en technique équine. Ça a duré trois ans. C’est vraiment avec les chevaux et on voit tout; l’entrainement, le débourrage, les soins, la maréchalerie, etc. J’ai commencé à monter quand j’avais six ans et je suivais des cours à Val-Limoges. À l’âge de 12 ans, j’ai eu mon premier cheval, que j’ai encore aujourd’hui, mais qui devient vieux. C’est vraiment lui qui m’a aidé à développer mes aptitudes et qui m’a appris la confiance mutuelle. C’est avec lui que je suis devenue une cavalière. Ensuite, j’ai eu des demi-pensions et ça aussi ça m’a beaucoup appris, car j’ai monté différents chevaux. Je viens d’avoir une autre jument. Ça fait quatre mois et après l’avoir entrainé, elle est prête. Je dois dire que tout au long des ans, mes parents m’ont toujours appuyé. Ils m’ont acheté mon premier cheval alors qu’ils ne connaissaient pas ça. Eux aussi ont beaucoup appris, surtout ma mère qui s’est occupée des soins pour mon vieux cheval pendant que j’étais aux études. »
Pourquoi revenir en région?
« Je viens de Grand-Remous et j’y suis de retour. Je veux vraiment m’y installer. Ça a toujours été ça. Pourquoi? Parce que c’est la plus belle région du monde (rire). On y est tellement bien et les gens sont ouverts et tellement accueillants. J’ai maintenant une maison près de chez mes parents, au début du chemin Baskatong, et ça me permettra de mettre en place mon projet. Tout ce que je prévois se fera chez moi. »
Parlez-nous de votre projet de centre équestre.
« Je suis revenue avec le projet de mettre en place un centre équestre où j’offrirai des cours de tous les niveaux et peu à peu je veux me faire une réputation pour développer le volet entrainement. Il n’y aura pas de randonnée, car c’est un volet complètement différent qui demande une autre formation que je n’ai pas. De plus, c’est devenu extrêmement dispendieux sur le plan des assurances. (…) Présentement, on termine d’installer les clôtures et l’installation de l’eau. Les chevaux ne sont pas encore sur place, mais ils viendront bientôt et je pourrai débuter mon entreprise. Mon projet a été bien reçu par la municipalité qui a accepté de faire un changement de zonage pour que je puisse le réaliser. Je pourrai donc débuter le tout, aussitôt que tous les papiers seront prêts et en règle. (…) À plus long terme, j’aimerais bien ajouter un volet en lien avec la zoothérapie. J’utiliserais le petit poney que j’ai pour ça, par contre, il ne sera pas question de recevoir des cas lourds, car je n’ai pas de formation en zoothérapie et je ne peux prétendre être thérapeute. J’aimerais aussi en venir à organiser des compétitions. »
Vous avez une autre grande passion. Expliquez-nous de quoi il est question et comment vous réussirez à la marier avec l’équitation.
« C’est la photographie. J’ai commencé il y a quelques années et j’ai pris, dans les deux dernières années, une formation en ligne. Je viens d’avoir mon diplôme. J’ai un compte Instagram sur lequel on peut voir mes photos et me suivre. Je me spécialise dans les portraits et les animaux. Les gens pourront venir chez moi et faire une session avec les chevaux. J’aimerais bien marier mes deux passions et être capable de vivre du jumelage des deux, mais les chevaux restent ma passion première. »
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