Hautes-Laurentides
Les parcs régionaux font le plein de visiteurs
À quelque chose malheur est bon? La COVID-19 a fourni en 2021 d’impressionnantes cohortes de visiteurs aux trois parcs régionaux des Hautes-Laurentides. Leur popularité a atteint des niveaux stratosphériques et l’année 2022 ne devrait pas décevoir.
Avant que sonne la cloche des vacances estivales, les parcs régionaux du Poisson Blanc, Montagne du Diable et Kiamika ont chacun déposé leur rapport annuel 2021. Qu’il soit mesuré par les revenus générés ou par le niveau d’achalandage, leur succès crève les yeux.
Dernier né dans les Hautes-Laurentides, le parc régional Kiamika, situé entre les municipalités de Chute-Saint-Philippe, Lac-Saguay et Rivière-Rouge, a vu ses revenus (avant taxes) passer de 419 392$ en 2020 à 634 864$ en 2021.
À Ferme-Neuve et Mont-Laurier, le parc régional Montagne du Diable comptait 18 959 visiteurs en 2020; en 2021, le chiffre a plus que doublé, pour passer à 42 083.
Enfin, au parc régional du Poisson Blanc à Notre-Dame-du-Laus, le taux d’occupation en haute saison a tout bonnement flirté avec le 100%.
« Ç’a été complètement fou »
« C’est difficile de séparer l’effet de la pandémie de la croissance du parc, parce qu’on a commencé à plus se faire connaître en 2019 et 2020-2021 ont été deux années de pandémie », observe la directrice générale du parc régional Kiamika, Marie-Claude Provost.
Même son de cloche au parc régional Montagne du Diable, avec la directrice générale en poste depuis un peu moins d’un an, Isabelle Legault: « On a travaillé, ça n’a aucun bon sens. Mais, c’est un joyeux problème »!
« L’année 2021, il y a eu une explosion de popularité comme beaucoup de sites de plein air au Québec, on ne fait pas exception. »
– Jérémie Gravel, directeur général du parc régional du Poisson Blanc
Et qu’en dit Jérémie Gravel, à la tête du Poisson Blanc? « Nous, on avait déjà un taux d’achalandage très élevé, alors l’augmentation de la popularité s’est beaucoup matérialisée par des réservations en semaine, en basse saison. Ça nous a permis de remplir vraiment la grille de réservations. Le taux d’occupation en haute saison était pratiquement de 100%. 2021 a été une année record en termes d’achalandage et d’engouement pour les sites de camping, c’est indéniable. »
Quelle tendance pour 2022?
Les parcs parviendront-ils à se maintenir à de tels sommets? Quand Mme Legault jette un œil sur le prix de l’essence et les vols vers l’Europe pleins à ras bord, elle touche du bois même si aucune diminution d’achalandage n’a été observée dans les six premiers mois d’opération.
Ce qui change fondamentalement par rapport à 2021, c’est que les gens semblent moins pressés de réserver leur place.
Une perception partagée par M. Gravel: « Il y a comme un petit peu moins d’urgence. Je pense qu’avec la pandémie, il (…) y avait comme une urgence de sortir de la ville. Cette année, les réservations sont vraiment intéressantes, mais il y a moins ce sentiment d’urgence, ce qui fait que le taux de réservation en basse saison, en semaine, est moins élevé qu’en 2021 ».
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