MRC Vallée-de-la-Gatineau
Le projet de gouvernance locale en santé enfin adopté
C’est après plusieurs mois, voire plusieurs années, de travail et d’acharnement que la MRC Vallée-de-la-Gatineau et son conseil ont pu enfin adopter le projet de gouvernance locale en santé le 31 mai dernier.
Ce long et difficile dossier a vu sa conclusion arrivée à la suite d’une rencontre d’environ deux heures avec le Centre intégré de Santé et de Services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) qui a permis de régler les derniers détails du projet. Une rencontre avec le ministre responsable de l’Outaouais, Mathieu Lacombe et le député Robert Bussière, a aussi eu lieu le 19 mai dernier et a grandement permis l’avancement du dossier.
« Cette rencontre a plus ou moins bien été. Les visions ne se rejoignaient toujours pas. Messieurs Lacombe et Bussière se sont donc engagés, après cette rencontre, à faire un suivi très serré. Les 26 et 27 mai, deux autres rencontres de travail ont eu lieu afin de trouver un terrain d’entente. Notre consultant y a participé ainsi que Mme Dumont, l’adjointe à la direction du CISSSO. Les attachés politiques de M. Lacombe et de M. Bussière étaient aussi présents. La présidente-directrice générale, Josée Filion et moi n’étions pas de la rencontre. À la suite de ça, une proposition nous a été présentée le 30. Le 31, on a renégocié un peu pour certains détails. Tous les maires étaient réunis avec deux membres de notre comité et l’équipe du CISSSO. On en est finalement venu à une entente qu’on a adoptée », a raconté la préfète, Chantal Lamarche.
Elle se réjouit de voir enfin ce projet arriver à terme et de le voir se mettre en place non pas en tant que projet pilote, mais bien de manière permanente. Elle considère la conclusion comme une victoire. « Ça aura pris beaucoup de persévérance. Les dernières rencontres ont été intenses, il n’y avait pas de volonté de décentraliser de la part du CISSSO et la politique s’en est mêlée, mais on a réussi. Ce qui m’attriste dans tout ça, c’est qu’il nous a fallu embaucher un consultant avec l’argent des contribuables, car le budget de la MRC vient d’eux, quand tout ça aurait pu être réglé autrement et plus rapidement », a-t-elle mentionné.
Avec la mise en place du projet, cinq nouveaux postes seront créés dans la Vallée-de-la-Gatineau : un directeur régional du réseau local de santé (RLS) à temps complet, un adjoint au directeur (temps complet), un directeur adjoint des services professionnels et à la pertinence clinique, un agent de communications (temps complet) et un agent de gestion des plaintes (environ 2 à 3 jours semaine). De plus, l’adjoint de proximité sera transféré sous la direction du réseau local de santé (RLS). Mme Lamarche se dit enchantée que les patients de la région aient bientôt accès à ce service. « Pour moi, les gens malades, en deuil, vulnérables ou vivant des situations familiales difficiles qui doivent faire une plainte ou demander de l’information face à une situation particulière qui doivent remplir de nombreuses pages de formulaire pour le faire ou être au téléphone pendant un long moment, je trouve ça inacceptable. On va enfin avoir quelqu’un sur place pour les rencontrer et les aider. Ça, c’est satisfaisant. »
Rappelons qu’à l’automne 2021, un comité de bénévoles, formé de gens du milieu qui sont sur le terrain, a été créé pour s’impliquer dans le dossier. La préfète a tenu à souligner que la réalisation de ce projet n’aura pas pu être possible sans l’aide de ces bénévoles qui sont: Dre Audrey Bertrand; Roch Martel, consultant; Francine Fortin, mairesse de Maniwaki; Jennifer Logue, retraitée du CISSSO; Agathe St-Amour, retraitée du CISSSO; Sylvie Martin, retraitée du CISSSO; Jocelyn Carle, retraité du CISSSO et président; Chantale Lamarche, préfète; et autres membres qui, par souci de confidentialité, ont refusé que leurs noms soient divulgués publiquement, mais qui ont grandement contribué à l’avancement du dossier.
Ce comité sera bonifié et restera en place durant l’évolution du projet et aura un rôle à jouer lors des évaluations qui seront faites par le CISSSO tous les quatre mois pour s’assurer du bon fonctionnement du projet. La préfète a aussi souligné l’incroyable travail de tous les élus dans ce dossier.
Pour que la mise en place de la gouvernance locale débute, il ne manque que les fonds qui doivent être débloqués par le ministre et ce sera fait sous peu. Les prochains mois verront donc s’installer le projet de gouvernance locale en santé.
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