Rallye Perce-Neige 2022
Une 56e édition des plus attendue
Après avoir dû mettre l’événement sur pause l’an dernier et l’avoir reporté cette année, le Rallye Perce-Neige 2022 tiendra sa 56e édition les 1er et 2 avril prochains sur le territoire de la Haute-Gatineau dans le cadre du Championnat canadien de rallye.
Ayant normalement lieu en février, il n’était pas question pour le comité organisateur de passer son tour encore une fois cette année. Repoussant l’événement en raison des mesures sanitaires et en l’adaptant à une réalité printanière, celui-ci affirme que cette édition spéciale sera une épreuve de haut calibre où des équipes du Canada et des États-Unis s’affronteront.
« À cause du contexte, on a dû reporter. C’est donc une édition spéciale cette année, mais l’an prochain, on reviendra à la formule normale. Le changement de date apporte un nouveau défi, mais un beau défi. Tout le monde dans la région est très coopératif et les municipalités nous accompagnent. On a mis les bouchées doubles pour tout revoir », a raconté la vice-présidente et coordonnatrice, Karianne Hubert.
Le parcours change cette année
Malgré les assouplissements sanitaires, certaines spéciales de spectateurs dans Maniwaki ont été retirées ainsi que celle de Kitigan Zibi à cause des contraintes qu’apporte le printemps. « On ne passe plus par la Marianne et la spéciale Maniwaki où on devait ajouter de la neige, là, c’est impossible. On a donc rajouté le lac à L’Arche et les autres spéciales restent les mêmes. Les participants feront trois tours au lieu de deux pour compenser vu qu’il y a moins de spéciales. Les spectateurs pourront voir le rallye du côté de Farley, Blue Sea et Bouchette », a expliqué Mme Hubert.
« Cette année, l’événement se tiendra le 1er et le 2 avril. Le 1er, ce sera les reconnaissances. Il ne faudra pas s’étonner de voir des véhicules tourner aux alentours. L’aire de services sera ouverte à compter du 31 mars. Le départ protocolaire du 2 se fera à sur le terrain de l’ancien Rialdo à 7h30 et la finale sera autour de 21h30 et la remise des prix suivra. » Luc Martel.
De son côté, le directeur du comité, Luc Martel, a précisé: « Les spéciales qui ont été retirées sont des routes qui ne se prêtaient pas à un rallye de notre genre présenté au printemps. La spéciale du lac à L’Arche se situera dans une boucle entre Cayamant et Tortue et les spéciales seront parcourues trois fois. Au total, 200 km de vitesse et une nouveauté; le parcours national comprendra deux épreuves régionales, ce qui permettra à plus de compétiteurs de s’inscrire. En 2020, 28 équipes étaient inscrites et cette année on parle de plus de 30. Finalement, le spectacle rock qui avait lieu pour conclure le week-end n’aura pas lieu dû aux incertitudes sanitaires d’il y a deux mois. »
Cette année, c’est avec un parcours de près de 500 km, dont 200 serviront à 15 spéciales de vitesse, qui sera présentée, mais le cœur du rallye restera Maniwaki.
Les équipes locales prêtes à relever les défis
Deux équipes locales sont inscrites au rallye. Une des équipes est composée d’Olivier Martel et Vincent Hubert et l’autre de Simon Aubé et François Joanis.
« Le fait que ce soit en avril change tout. Au lieu d’avoir des routes sur la neige et la glace, on risque de se ramasser sur la gravelle et on ne sait pas trop ce qu’auront l’air les chemins forestiers plus au nord. Il y restera sûrement de la glace donc pour ce qui est des pneus ça amène défi et compromis », a souligné Olivier.
De son côté, Vincent a affirmé : « Malgré la période de l’année, je suis bien content qu’on ait un rallye. Même si on préfère l’avoir en hiver, c’est mieux que de ne pas en avoir. Ça fait deux ans qu’on n’a rien eu, on va s’adapter. »
« J’aurais préféré que ce soit en février, mais avec le contexte qu’on a vécu, c’est parfait comme ça. Notre plus gros défi sera de terminer le rallye et de créer une chimie entre nous, car pour François c’est un premier rallye. Les conditions météo et routières seront aussi à prendre en considération », a mentionné Simon.
« La plus grande incertitude qu’on a, c’est vraiment les conditions routières. Ça va influencer notre choix de pneus et la réalité des spéciales, mais on a vraiment hâte », a ajouté François.
Plaisir et fébrilité sont donc au rendez-vous chez les équipes locales qui ne demande qu’à profiter de la nouvelle expérience que leur fera vivre cette édition spéciale.
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