Prix d’excellence en français Gaston-Miron
Denis Beauchemin est finaliste de la 10e édition
Le Mouvement Québec français des Laurentides (MQFL) et la Société nationale des Québécoises et Québécois, région des Laurentides (SNQL), ont dévoilé les finalistes de la 10e édition des Prix d’excellence en français Gaston-Miron. Ces prix sont décernés annuellement à des personnes, des entreprises ou des organismes qui se distinguent par leur contribution à la promotion et à la valorisation de la langue française. Parmi eux: Denis Beauchemin, un enseignant à la retraite qui a laissé sa marque dans la région.
C’est à la demande d’anciens élèves que la candidature de M. Beauchemin a été soumise et c’est lors d’un gala qui se tiendra le 27 mars prochain que seront connus les lauréats. Mentionnons que lors du processus pour monter le dossier de candidature, ce sont plus d’une quarantaine d’anciens étudiants qui ont fourni des témoignages, partageant expérience et souvenirs.
Ce prof de français dont tout le monde se souvient
Originaire de la rive sud de Montréal, c’est en 1970 que Denis Beauchemin se joint à l’équipe d’enseignants de la Cité étudiante de Maniwaki pour commencer sa carrière d’enseignant, carrière qu’il termine en avril 2019 du côté de Mont-Laurier, à l’université.
Président du Syndicat du personnel enseignant des Hautes -Rivières (SPEHR) pendant quatre ans, M. Beauchemin a été dans le monde de l’éducation durant 49 ans, dont 45 comme enseignant. Ce sont au moins 4 000 élèves, des régions de Maniwaki et de Mont-Laurier qui ont pu partager sa passion du français. Plusieurs entreprises ont fait ou font encore appel à ses services pour de la formation en français, car on dit de lui qu’il est « le prof ».
Pour mériter cette réputation, M Beauchemin suit tous les perfectionnements disponibles. En plus de son baccalauréat en enseignement du français, il n’a pas hésité à ajouter un certificat en didactique de la grammaire, un certificat en connaissances de l’homme et de son milieu et un baccalauréat en administration.
Amoureux de littérature, il est vu comme un lecteur boulimique, doté d’une grande culture et d’intérêts diversifiés. Exigeant, mais respectueux et juste, il s’est fait un devoir de connaître chaque élève dans ses classes.
Toujours à la recherche du mot juste, toujours à la chasse aux anglicismes, il est collectionneur de dictionnaires, expert des séries qui traitent de notre patrimoine et surtout celles qui témoignent de la richesse de notre langue. Plusieurs diront qu’il n’est pas reposant, puisqu’il corrige et souligne tous les anglicismes, toutes les fautes grammaticales, toutes les fautes de syntaxe qu’il entend.
Membre apprécié d’un cercle de lectures, spécialiste de mots croisés, amateur de théâtre, de musique, encore aujourd’hui, il n’est pas rare que l’on fasse appel à ses connaissances pour valider un mot, une expression, juste avant d’appuyer sur envoyer. C’est toujours avec plaisir qu’il se prête à l’exercice.
Homme de son temps pour presque tout, ne comptez pas sur lui pour faire de l’enseignement à distance, il refuserait. Il est vraiment désolé que ce virus ait dénaturé autant ce qu’il a toujours considéré comme le plus beau métier et est plein de compassion pour tous les enseignants qui ont dû se réinventer depuis cette pandémie.
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