Carrefour jeunesse emploi et Place aux jeunes
Des défis à relever pour mieux accueillir les nouveaux arrivants
La problématique du manque de main-d’œuvre est de plus en plus présente. Le 4 février dernier, les équipes du Carrefour jeunesse emploi Vallée-de-la-Gatineau et de Place aux jeunes Vallée-de-la-Gatineau et Outaouais ont présenté leurs services pour les travailleurs immigrants.
Plus d’une vingtaine de participants ont répondu présents à cette séance d’information virtuelle. Partenaires, entrepreneurs, commerçants et acteurs du milieu ont été appelés à contribuer aux stratégies mises en place afin de bien accueillir les nouveaux arrivants dans la région.
« Par notre démarche, on veut souligner l’importance de travailler ensemble pour intégrer les personnes immigrantes essentiellement, mais aussi les nouveaux venus québécois. » – Sylvie Dejouy
Mélanie Marchand, de Place aux jeunes, a aussi expliqué que les défis sont nombreux:
- Pénurie de logements;
- Pénurie de main-d’œuvre;
- Manque de place en services de garde;
- Importance de travailler ensemble pour une meilleure intégration;
- Fin de Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau (grande différence dans le budget).
Après la présentation des services offerts et des programmes en place ainsi que des défis à relever, les organismes ont discuté avec les participants, ce qui a permis un échange d’idées concernant les pistes de solutions pouvant permettre la réalisation de différents projets. Le manque de budget, l’implication de la communauté et les façons de faire étaient au cœur de la discussion.
« Ce qu’il faut retenir c’est que les gens veulent la mise en place de stratégies, mais peu s’impliquent et financièrement, c’est difficile et ça prend quelqu’un pour y travailler. La fin de Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau a fait très mal », a mentionné Sophie Beaudoin.
Faire sa part
Expliquant que l’on prévoit accueillir dans la région 17 immigrants en 2022 et mettant à l’avant-plan l’importance de bien les accueillir et de bien les encadrer, les organismes ont souligné la nécessité que la communauté contribue, elle aussi, au processus.
Différentes petites actions simples de la part de chacun peuvent faire une différence dans l’intégration des nouveaux résidents.
Par exemple, les marchés d’alimentation peuvent tenter de répondre aux demandes des nouveaux arrivants qui recherchent des produits qu’ils ont l’habitude de consommer (viande halal, certaines épices, fruits et légumes plus exotiques, etc.). Encore plus simple: se donner la peine de saluer ces personnes lorsqu’on les croise et engager la discussion avec elles, proposer du covoiturage à ces nouveaux collègues qui souvent arrivent sur le territoire sans avoir de voiture, les inviter à se joindre à certaines activités ou événements (pêche, patin, etc.)
« Quand on donne l’exemple des épiceries, il faut souligner que dans les deux dernières années les choses ont tout de même commencé à bouger. On n’en parlait pas autant avant. (…) Souvent, lorsqu’elles arrivent, ces personnes sont seules, sans repères et connaissent peu les habitudes de vie québécoises. Les gestes à poser pour leur faciliter la vie peuvent être très simples », a précisé Sylvie Dejouy du Carrefour jeunesse emploi.
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