Jeune instructrice et entraineuse équestre
Maïka Pinton Labelle sait ce qu’elle veut depuis ses 4 ans
Hélène Desgranges (hdesgranges@inmedias.ca)
Elle n’avait que 4 ans lorsqu’elle a demandé un cheval à ses parents. Même les étapes pour l’obtenir ne lui ont pas fait peur. Aujourd’hui, à 23 ans, elle gagne sa vie avec les chevaux. Portrait d’une jeune femme qui transmet sa passion.
Maïka Pinton Labelle est née dans la Vallée-de-la-Gatineau. Ses parents y ont toujours eu un chalet, mais elle est partie vivre avec eux à Gatineau, secteur Aylmer, pendant des années. À l’âge de 4 ans, elle a demandé à faire des cours d’équitation. Sa passion ne lui vient pas de sa famille, dit-elle. Elle aimait jouer avec de petits chevaux étant enfant, mais rien de plus. Deux ans plus tard, encore haute comme trois pommes, elle demandait rien de moins qu’un cheval.
Malgré ses six ans, son père lui a demandé de faire ses preuves avant de l’obtenir. Elle est donc allée travailler à nettoyer les écuries de ses voisins et a prouvé à ses parents qu’elle savait dans quoi elle s’engageait. Dès lors, la passion ne l’a plus jamais quittée.
Elle aurait pu poursuivre sa voix en allant suivre une formation à La Pocatière, mais la contingence du cours et les notes exigées ont fait en sorte qu’elle a plutôt choisi de se former petit à petit.
« J’ai choisi ce que j’aimais et j’ai ainsi pu créer ma propre formation. » – Maïka Pinton Labelle
C’est donc par le biais des nombreux cours d’équitation qu’elle a suivis avec différents entraineurs qu’elle a créé sa voie. « C’est plus difficile de faire ses marques quand on n’a pas de diplôme », avoue cependant Maïka, mais son expérience prouve que rien n’est impossible. À l’âge de 23 ans, elle est maintenant co-propriétaire du Ranch Labelle Vallée situé à Kazabazua.
Son parcours équestre
Maïka explique qu’elle a débuté ses entrainements et compétitions en saut et selle anglaise. Puis, elle s’est tournée vers le gymkhana, des compétitions western de vitesse. Elle a compétitionné à plusieurs endroits au Québec et a souvent gagné, souligne-t-elle humblement.
Lorsque l’idée lui est venue de partir son propre ranch, elle a choisi de ne pas y tenir de compétitions, car le site choisi ne permet pas l’achalandage d’un tel événement qui accueille, bien souvent, près de 200 compétiteurs, explique-t-elle. Elle forme néanmoins ses élèves pour la compétition et quatre d’entre eux la suivent partout.
Maïka croit à l’amusement avec les chevaux et c’est pourquoi elle aime offrir des camps de jours pendant lesquels les enfants ont du plaisir avec les animaux et peuvent même les bécoter, souligne-t-elle. Bien entendu, comme elle lorsqu’elle était petite, chacun apprend la routine nécessaire aux chevaux dont la façon les nourrir, par exemple. Mais elle offre aussi la chance aux enfants de se familiariser avec les bêtes.
« Les enfants de la ville ne sont pas habitués et je leur montre que les chevaux ne sont pas dangereux », raconte-t-elle. Lorsqu’ils sont à l’aise, Maïka souligne qu’ils peuvent alors s’amuser à costumer ou peinturer les chevaux. Si jamais vous voyez passer un beau cheval avec des dessins d’enfants imprimés sur le flanc ou les côtes, ne soyez pas surpris: il y a surement du Maïka derrière le chef d’œuvre.
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