Producteurs agricoles de l’Outaouais
ALUS Outaouais veut aider à préserver la biodiversité
L’Outaouais est la deuxième région du Québec à embarquer dans le projet ALUS qui vise à aider les producteurs agricoles qui veulent sauver les cours d’eau et la biodiversité.
ALUS Outaouais a été créé il y a quelques mois en partenariat avec la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides. Il permet d’accompagner et de financer des producteurs agricoles souhaitant mettre en place différentes mesures permettant de protéger un cours d’eau près de leur terre agricole ou aider à conserver la biodiversité sur une terre, par exemple.
Déjà cette année, sept projets ont été réalisés en Outaouais avant que le programme ne soit officiellement lancé. Un de ces projets consistait à l’installation d’une haie brise-vent. Deux autres ont consisté à la plantation de bandes riveraines avec des plantations. Deux projets ont permis de créer des prairies fleuries dans le but aussi de protéger les bandes riveraines, entre autres.
Finalement, les deux derniers projets ont consisté à faire des réserves de pâturage, c’est-à-dire d’éviter qu’on broute un champ ou qu’on le fauche avant une date précise pour permettre de protéger les oiseaux qui s’y reproduisent.
La demande est déjà très grande pour l’an prochain alors que 15 projets sont déjà sur la liste d’ALUS Outaouais.
Les réserves de pâturage pourraient notamment être parmi les projets les plus importants dans la région pour protéger les oiseaux. « On va en mettre plein, indique Maria José Maezo, coordonnatrice en agroenvironnement pour ALUS Outaouais. La fédération canadienne de la faune a déjà des inventaires sur le terrain et on sait que ces oiseaux-là sont présents. »
Sensibiliser
Pour le président de Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides, Stéphane Alary, ce projet revêt une importance capitale dans la nouvelle façon de faire de l’agriculture.
« On doit évoluer dans nos productions, indique-t-il. Il faut préserver nos bandes riveraines. Avant, tu le faisais si tu avais les moyens. Mais là avec le programme ALUS, il y a du soutien pour encourager les producteurs à protéger les cours d’eau, les fossés. »
La préservation des cours d’eau et de la biodiversité prend de plus en plus d’importance pour les producteurs, croit-il. Ils savent qu’ils ont besoin de l’eau et de la terre pour continuer leur travail et qu’ils doivent donc en prendre soin.
« Dans 20 ans, j’espère que tout le monde aura des bandes riveraines où il y a des cours d’eau ou des bassins versants. Les arbres ont leur place et les champs ont leur place. Il faut juste être intelligent pour agencer ça. »
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