Denis Bonhomme quitte la Régie intermunicipale de l’aéroport de Maniwaki
La Régie intermunicipale de l’aéroport de Maniwaki (RIAM) voit à regret un de ses administrateurs quitter le conseil d’administration. Denis Bonhomme a amené de nouvelles idées, dit-on. Pour sa part, le principal intéressé n’accepte pas de prendre le crédit seul, il parle de travail d’équipe.
Pour faire partie du conseil d’administration de la RIAM, un administrateur doit être conseiller municipal ou maire d’une municipalité faisant partie de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau. Ayant déménagé de Messines à Bouchette, Denis Bonhomme quitte donc son poste de conseiller dans sa municipalité et ne peut se représenter avant un certain temps dans sa nouvelle place. Ainsi, il doit donc aussi quitter le c.a. de la RIAM après y avoir travaillé pendant quatre ans comme administrateur et quatre ans comme président.
« Sa participation a permis de régler des dossiers », souligne Michel Lachapelle, directeur général de la RIAM. « On trouve important de le remercier », ajoute-t-il. Denis Bonhomme est touché de l’attention, cependant, il demeure très humble face à ses réalisations.
« J’avais certaines idées et je tente toujours de prendre le positif pour tasser le négatif, mais ce sont des gens qui me donnaient aussi des idées. » – Denis Bonhomme
Le président sortant parle de la synergie qui s’est créée d’elle-même au c.a. de la RIAM pendant qu’il y était. « Il y a eu beaucoup de nouveau monde, ça a fait un « pep » dans l’organisation ». Une chose dont il se dit fier est d’avoir pu, avec les autres membres, effacer une dette que trainait la RIAM, et ce, en trois ans environ.
Faire revivre l’aéroport et diversifier ses activités étaient des objectifs sur lesquels il voulait travailler, entre autres. C’est en équipe, dit-il, qu’ils y sont arrivés. « Les journées de la RIAM qu’on a organisées et qui le seront à nouveau dès que la COVID-19 le permettra, je ne pensais pas que ça attirerait autant de gens. On réunissait plus de 100 avions sur la piste, les gens apportaient leur lunch et on faisait des tours d’hélicoptères. On a dû étaler ces tours sur deux jours tellement il y avait de la demande », raconte Denis Bonhomme avec du brillant dans les yeux.
Si certains de la RIAM lui donnent aussi le crédit pour les courses de voitures qui ont lieu maintenant à l’aéroport de Maniwaki, Denis Bonhomme tient à préciser que l’idée n’était pas de lui. « Ce sont des gens qui m’en ont parlé et moi, j’ai juste été le maestro », soutient-il.
Bien que devant quitter le c.a. de l’organisation, Denis Bonhomme affirme qu’il sera « toujours là quand ils auront besoin d’informations » et il a très confiance en ceux qui restent ou continueront les actions. D’ailleurs, encore très près des projets, il en parle au présent comme s’il allait mettre la main à la pâte. Qui sait? « On a fait vivre l’aéroport, on est en négociation pour amener autre chose. Oui, l’incubateur de petits fruits, mais des petites entreprises aussi avec huit ou neuf emplois par exemple. On a du terrain, on a de la place », cite le président sortant.
Si une partie du travail au c.a. de la RIAM est reliée à un travail de conseiller municipal ou maire, Denis Bonhomme l’avoue, il y a aussi beaucoup de bénévolat dans ce que lui et les autres font. Alors que certains hésitent à faire du bénévolat, lui, il parle de la satisfaction personnelle que cela amène d’apporter du bien-être à la communauté. Son père et son grand-père l’ont fait avant lui, il a suivi l’exemple.
Vous aimeriez peut-être...
Voir plus de : Actualités
Un appel à la vigilance face aux collisions
Le mois de novembre, tout comme le mois d’octobre, est particulièrement propices aux collisions avec la grande faune en raison …
Votre journal suspend ses activités
Chers lecteurs et lectrices, Malgré la fidélité que vous nous avez démontrée au cours des dernières années, nous vous informons que …
Un nouveau roman pour Marie Paquette : Ma vie au grand jour
L’auteure Marie Paquette est de retour avec son dernier roman, Ma vie au grand jour aux Éditions Marie-Guy.